Les indices US ont inscrit une nouvelle rafale de records historiques -à la marge- en matinée mais l'humeur s'est assombrie en fin de séance, peut être à cause d'une légère dégradation des marchés de taux, après une rafale de 'stats' (mais ce n'est pas flagrant).

Les opérateurs jugent peut-être que les jeux étaient fait en cette veille des '3 sorcières' alors que les actions américaines ont gagné en moyenne +5 à +5,5% sur l'échéance mai qui expire demain.

Il ne s'agit pas vraiment d'une consolidation : le Dow Jones s'effrite de -0,1%, le S&P500 de -0,2% et le Nasdaq de -0,25% dans le sillage de Cisco -2,7%, Biogen -2,1%, Meta et Broadcom -1,7%, Amazon -1,3%.

De nouveaux records annuels ou absolus ont été inscrits par Marvel +4,2%, Intel +2,4%, AMD +1 9%, Alphabet +1%.

Le Dow Jones a réussi à se hisser brièvement au-dessus des 40.000 dans le sillage de Walmart +7%, le S&P500 a culminé à 5.325Pts, le Nasdaq-100 à 18.670.
Cette journée a été marquée également par une flambée du cuivre qui a franchi les 11.000$/tonne à New York et culminé à 10.400$ à Londres, l'argent métal s'est également envolé de +3,5% vers 29,6$/Oz, soulevant une résistance historique, ce qui pourrait préfigurer une vague de hausse majeure.
La journée a été très fournie en statistiques et tous les chiffres n'ont pas été aussi 'rassurants' que la veille... et notamment les prix à l'importation aux Etats-Unis, qui ont grimpé de +0,9% du fait d'une hausse quasi-généralisée des coûts des biens importés, après une hausse déjà 'inconfortable' de 0,6% en mars.
Il s'agit de leur plus forte augmentation depuis mars 2022... un score très éloigné des 0,2% attendus.
Si la hausse des coûts des produits pétroliers se trouve principalement à l'origine de cette statistique plus forte que prévu, diverses catégories de biens ont vu leurs prix augmenter, ce qui pourrait relancer les craintes liées à la persistance de l'inflation.

Les prix des produits pétroliers importés ont augmenté de 2,4% en avril après un bond de 5,4% en mars, mais la hausse concerne aussi les matériaux industriels (+2,7%) et les produits alimentaires agricoles (+2,2%).

L'indice d'activité manufacturière 'Philly Fed' a ​reculé de manière inattendue de -11Pts à 4,5​ après 15,5 en​​​​​​​​​​​ avril​​​​​ (en recul vers 8 était anticipé) à cause notamment du plongeon de -20Pts de la composante 'nouvelles commandes' qui ​est tombée à -7,9​ contre 12,2 en ​​​​​​​​​​avril​​​​​.
Celle des perspectives d'activité ​à 6 mois reste relativement stable à 32,4​ après 34,3 le mois précédent.​
Le sous-indice de l'emploi s'améliore à -7,9 contre -10,7 en avril​​​​​ et celui des prix acquittés ​a baissé à 18,7​ après 23.

Côté immobilier, le Département du Commerce fait état d'un rebond de 5,7% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis en avril par rapport au mois précédent, à 1.360.000 en rythme annualisé, après un recul de 16,8% en mars.
Les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, ont en revanche diminué de -3% à 1.440.000 le mois dernier.
Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont contractées de -10.000 à 222.000, un score qui induit une situation de 'plein emploi' qui pourrait pousser à la hausse les salaires.

L'Or, qui évolue le plus souvent à l'inverse du Dollar, se hisse vers 2.380$ bien que les taux se soient retendus de +3Pts sur le '10 ans' et de +6Pts sur le '2 ans'.




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