Wall Street finit sans tendance et semble avoir opté pour la 'camisole algorithmique' dès les premiers échanges : les jeux étaient faits dès 15h35 et les scores se sont ensuite figés durant plus de six heures.

Mais en gelant la situation, les indices US ont échappé à une volatilité qui pouvait déboucher sur un scénario 'compliqué' en cas de nouveau repli : cela aurait été le septième pour le Dow Jones qui grappille finalement 0,17% à 37.799.

Le S&P500 perd 0,21% à 5.051, revenant sur ses niveaux du 22 février, et le Nasdaq Composite s'effrite de 0,12% à 15.865 (Tesla -2,7%, Apple -2%), ce qui confirme l'enfoncement du palier des 15.950 (prochain objectif à 15.580, le 'gap' du 21 février).

Les déclarations de Jerome Powell ont eu un impact neutre : selon lui, les récentes données sur l'inflation aux Etats-Unis n'ont pas donné suffisamment confiance aux responsables de la banque centrale pour réduire rapidement les taux d'intérêt.

La Fed pourrait devoir maintenir des taux d'intérêt à 5,25% 'plus longtemps qu'attendu' : une baisse de taux en juin paraît de plus en plus incertaine au vu des ventes de détail aux Etats-Unis ressorties au-dessus des attentes lundi (à +0,7%).

Au chapitre des statistiques de ce mardi, le Département du Commerce a fait état d'un plongeon de 14,7% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis en mars par rapport au mois précédent, tandis que les permis de construire ont chuté de 4,3%.

Par ailleurs, la production industrielle américaine a de nouveau augmenté de 0,4% en mars (tout comme en février), avec notamment un bond de 3,1% de la production automobile, et le taux d'utilisation des capacités industrielles s'est accru de 0,2 point à 78,4%.

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