La Bourse de New York interrompt mercredi sa série haussière des derniers jours, pénalisée par l'incertitude entourant l'issue des élections de mi-mandat, qui se traduit par une remontée des rendements obligataires.

En fin de matinée, le Dow Jones recule de 0,8% à 32.885,6 points, tandis que le Nasdaq Composite lâche 1,2% à 10.491,8 points.

L'indécision quant aux résultats des élections organisées la veille empêche Wall Street de poursuivre sa progression des dernières séances et se traduit par une augmentation de la volatilité.

Si le Parti républicain semble désormais bien assuré de détenir la majorité à la Chambre des représentants, le camp démocrate, lui, paraît tout aussi bien placé pour conserver le Sénat.

'Le contrôle du Sénat demeure toujours très incertain, avec beaucoup de duels encore bien trop serrés pour qu'on puisse être en mesure de s'avancer sur la teneur des résultats', soulignent les analystes de Wells Fargo.

Cette incertitude remet au premier plan le vieil adage selon lequel les marchés détestent l'incertitude, comme l'illustre l'actuelle remontée de l'indice de volatilité du CBOE, surnommé 'l'indice de la peur' (+0,1% à 25,6 dollars).

Autre motif de préoccupation pour les marchés, les rendements obligataires - qui étaient orientés à la baisse depuis plusieurs semaines - repartent à la hausse, avec un papier à 10 ans qui est revenu au-delà de 4,17%.

Côté valeurs, Disney décroche de 12% après avoir dévoilé hier soir des résultats trimestriels très inférieurs aux prévisions des analystes.

Meta grimpe lui de plus de 7% alors que son dirigeant et fondateur Mark Zuckerberg a fait part de sa volonté de réduire les effectifs de son groupe de quelque 13%, ce qui revient à procéder à 11.000 licenciements.

Tesla repart à la baisse (-1,5%) suite à l'annonce par son co-fondateur et PDG Elon Musk d'une cession de titres représentant près de quatre milliards de dollars. Son cours de Bourse a perdu plus de 50% sur 12 mois.

Les deux seules statistiques au programme du jour étant les stocks des grossistes américains, puis les réserves hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis.

Les stocks des grossistes ont progressé de 0,6% en septembre en rythme séquentiel, selon le Département du Commerce, après une augmentation de 1,4% le mois précédent.

Côté stocks pétroliers, les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) les réserves de brut ressortent en hausse de 3,9 millions, à 440,8 millions de barils.

Cette statistique a peu d'impact sur le cours du brut léger américain (WTI) qui accentue son repli (-2,5%) à 86,7 dollars le baril.

Dans ce contexte, le dollar reprend un tout petit peu de terrain pour se négocier autour de 1,005 face à l'euro.

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