Wall Street a interrompu mercredi sa série haussière des derniers jours, alors que les regards restaient tournés vers les élections de mi-mandat : le Dow Jones a lâché plus de 1,9% à 32514 points, tandis que le Nasdaq Composite a dévissé d'environ 2,5% à 10353 points.

'Les analystes prévoient que les républicains prendront le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants pour bloquer tout futur plan fiscal et de dépenses mis en place par l'administration Biden', soulignait dernièrement Wells Fargo.

L'incertitude demeurait toutefois prégnante sur les résultats définitifs, compte tenu de duels encore bien trop serrés pour désigner quel parti prendra le contrôle du Sénat, une incertitude peu appréciée des investisseurs.

Le regain d'aversion pour le risque perceptible sur les marchés semble avoir profité aux obligations d'Etat, entrainant une nouvelle détente des rendements obligataires avec notamment un taux à dix ans en baisse de cinq points de base à 4,09%.

Côté valeurs, Walt Disney a décroché (-13,6%) après avoir dévoilé des résultats trimestriels très inférieurs aux prévisions des analystes, de même que News Corp qui a lâché 5,4% sur des comptes en berne pour son premier trimestre comptable.

Tesla a dévissé de 7,2% suite à l'annonce par son co-fondateur et PDG Elon Musk d'une cession de titres représentant près de quatre milliards de dollars. Son cours de Bourse a ainsi perdu nettement plus de 50% sur 12 mois.

En revanche, Meta a grimpé de 5,2% alors que le dirigeant et fondateur de la maison-mère de Facebook, Mark Zuckerberg, a fait part de sa volonté de réduire les effectifs de son groupe de quelque 13%, ce qui revient à procéder à 11.000 licenciements.

Sur le front des statistiques, les stocks des grossistes américains ont progressé de 0,6% en septembre, après une augmentation de 1,4% le mois précédent, et l'EIA a fait part de réserves de pétrole brut en hausse de 3,9 millions de barils la semaine passée.

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