Ajoute clôture de Wall Street, citation d'analyste, et actualisation des cours

NEW YORK (awp/afp) - Les marchés européens ont avancé vendredi tout comme Wall Street, les espoirs d'une forte reprise aux Etats-Unis compensant les craintes de voir celle de l'Europe retardée par la troisième vague de l'épidémie.

A la clôture, Paris a pris 0,61%, Francfort 0,87%, Londres 0,99% et Milan 0,72%.

A Wall Street, le Dow Jones (+1,39% à la clôture) et le S&P 500 (+1,66%) ont touché de peu de nouveaux records tandis que le Nasdaq, à forte coloration technologique, a avancé de 1,24%.

"Le marché a évolué entre deux eaux, il s'est cherché" cette semaine face à la troisième vague de contaminations, commente auprès de l'AFP Thierry Claudé, gérant pour Kiplink Finance.

"Mais il a malgré tout bien résisté", ajoute-t-il. L'indice parisien a très légèrement reculé de 0,15% sur la semaine, Francfort a pris 0,88%, Londres 0,99%, et Milan 0,72%.

A Wall Street, "cette période d'hésitation et de rotation qui s'est imposée depuis février touche à sa fin", a commenté Karl Haeling de LBBW pour qui, après la fin du trimestre et les congés de Pâques, le marché boursier et "le goût du risque vont reprendre du poil de la bête".

Les motifs d'inquiétudes étaient pourtant nombreux ces derniers jours, entre la nouvelle flambée épidémique en Europe, les annonces de nouvelles restrictions, notamment en Belgique et aux Pays-Bas, et le retard patent de l'Europe sur les vaccinations.

Mais la bonne humeur est venue vendredi des Etats-Unis, où l'économie rassure. Un indicateur est venu en attester, avec la nette amélioration de la confiance des ménages en mars selon l'Université du Michigan.

Reflet des anticipations d'inflation, le taux d'emprunt américain à dix ans est un peu remonté à 1,67% alors que l'indice d'inflation PCE aux Etats-Unis a marqué une très légère accélération de l'inflation sur un an en février à 1,6%, due au prix de l'essence.

Pour l'Europe, les ventes au détail ont légèrement rebondi en février sur un mois au Royaume-Uni tandis qu'en Allemagne, le moral des entrepreneurs s'est sensiblement amélioré en mars pour retrouver son niveau de juin 2019.

Sur le front de la vaccination, l'Union européenne s'est dite prête jeudi à bloquer les exportations d'AstraZeneca, lors d'un sommet virtuel auquel a participé le président américain Joe Biden.

Ce dernier a de son côté annoncé le doublement de son objectif de vaccinations pour les 100 premiers jours de son mandat, le portant à 200 millions.

Un peu plus tôt en Asie, l'indice Nikkei à Tokyo a gagné 1,56%, la Bourse de Hong Kong a rebondi de 1,57%, et Shanghai a pris 1,63%.

WeWork planche sur son entrée en Bourse

Le géant des bureaux partagés WeWork prévoit de faire son entrée à Wall Street d'ici fin septembre dans une opération le valorisant neuf milliards de dollars, soit bien moins que lors d'une précédente tentative d'arrivée en Bourse à l'échec retentissant.

La chimie allemande aux extrêmes

Covestro a bondi de 4,10% à 56,36 euros BASF a reculé de 0,91% à 69,82 euros, après l'annonce vendredi par ce dernier d'un plan d'investissement de 4 milliards d'euros pour parvenir à des objectifs relevés de réduction d'empreinte carbone d'ici 2030.

Allianz met la main sur une partie d'Aviva

Le géant de l'assurance allemand Allianz (+0,42% à 213,25 euros) va acquérir les activités polonaises du groupe britannique Aviva (+0,30% à 401,00 pence) pour 2,5 milliards d'euros, a-t-il annoncé dans un communiqué vendredi.

AstraZeneca en suspens

Le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca a progressé de 0,85% à 7.271,00 pence. Les autorités sanitaires norvégiennes ont prolongé vendredi la suspension du vaccin anti-Covid du laboratoire suédo-britannique jusqu'au 15 avril.

Les pétrolières redressent la tête

Après une baisse de régime jeudi, les valeurs liées au secteur pétrolier ont remonté la pente à la faveur d'un rebond des cours du brut. A Paris, Vallourec a gagné 0,60% à 29,31 euros, et Total 1,07% à 39,16 euros.

A Londres, BP a gagné 3,05% à 303,00 pence et Royal Dutch Shell 2,08% à 1.451,00 pence.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 64,57 dollars à Londres, en hausse de 4,23% par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a gagné 4,11% à 60,97 dollars.

L'euro et le bitcoin remontent

A la fin d'une semaine marquée par la vigueur du dollar, l'euro remontait face au billet vert à 10H00 GMT (+0,23% à 1,1791 dollar), tout comme la livre britannique (+0,40% à 1,3789 dollar).

Le bitcoin prenait pour sa part 3,15% à 53.637 dollars.

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