Le cours de l’once d’or se rapproche de son niveau de début d’année à 1284 USD, lesté par une hausse soutenue des marchés actions, à laquelle se greffe une montée du dollar américain.

Le retour marqué du goût pour les actifs risqués, grandement lié à l’optimisme des opérateurs quant à une future détente commerciale, empêche l’or de briller. Par ailleurs, toujours sur le front des fondamentaux, l’amélioration des statistiques macroéconomiques, à l’image d’un PIB américain proche de 3% ou encore d’une contraction moins forte qu’attendu du PMI manufacturier chinois, limite les stratégies de couverture.

De ce fait, l’heure n’est pas à la recherche d’actifs refuges, ce qui toutefois, ne limite en rien le potentiel du métal doré à plus long terme. Rappelons effectivement que l’action des banques centrales, qui se veulent accommodantes, tend à faire fléchir les taux réels, rendant l’or mécaniquement plus attractif puisqu’il ne délivre par définition aucun rendement.

Graphiquement, en unités de temps journalières, l’or présente des signes de faiblesse à l’image du retournement des moyennes mobiles à 20 et 50 jours. Les prises de bénéfices peuvent amener les cours jusqu’au prochain support de taille à 1275 USD, qui coïncide avec la moyenne mobile à 100 jours. Cette zone pourrait susciter une mobilisation des acheteurs, qui viseront dans un premier temps les 1300 USD et par extension, le mur des 1360 USD.