Cette décision fait suite aux menaces de Washington visant les entreprises qui continueraient de commerce avec Téhéran.

"Le processus contractuel suit son cours et Total a notifié aux autorités iraniennes son retrait du contrat au bout du délai de 60 jours prévu pour obtenir un éventuel 'waiver' des autorités américaines qui n’a pas pu être obtenu malgré le soutien des autorités françaises et européennes", explique Total dans une déclaration transmise à Reuters.

"Quant au devenir de la participation de Total, pour notre part, nous n’avons pas été informé d’une position officielle de CNPC mais que comme nous l’avons toujours indiqué, CNPC, société d’Etat chinoise, a le droit de reprendre notre participation si CNPC le décide", ajoute le groupe français.

Des responsables iraniens ont récemment laissé entendre que la compagnie nationale chinoise CNPC pourrait reprendre la part de Total dans le gisement gazier et y porter ainsi sa part de 30% à plus de 80%.

(Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)