"L'économie mondiale a ralenti et les conflits commerciaux font progresser les risques de baisse pesant sur nos prévisions anticipant une croissance légèrement inférieure à la tendance", indique John Bilton, directeur de la stratégie Multi-Asset Solutions chez JPMorgan Asset Management. Ceci dit, tout en restant préoccupés par les signaux émis par le marché obligataire, la société de gestion ne considère pas le choc commercial comme réellement récessionniste pour les États-Unis.

JPMorgan AM maintient sa légère sous-pondération sur les actions et préfère prendre du risque sur les actifs de portage comme le crédit, tout en restant conscients des risques de liquidité.

Un assouplissement de la politique monétaire pourrait soutenir les valorisations des actions à la marge mais l'environnement reste celui d'une fin de cycle et John Bilton n'anticipe pas une forte hausse des bénéfices. Tenant compte des valorisations, JPMorgan AM rétrograde la duration de surpondérée à neutre.

La société de gestion conserve sa préférence pour les actions américaines par rapport aux actions européennes mais elle a révisé en baisse sa préférence pour les actions des marchés émergents, sur lesquels elle constate des perspectives bénéficiaires faibles, avec des risques de baisse générés par les inquiétudes commerciales.

Les bons du Trésor américain restent son marché obligataire de prédilection et elle revalorise les Gilts du Royaume-Uni, en constatant une montée du risque de hard Brexit.