Bien que cette baisse ne représente qu'une diminution de 1 %, un arrêt prolongé ne ferait qu'accentuer la chute de la production de pétrole brut, qui a atteint en février son niveau le plus bas depuis 45 ans.
La plateforme Akal-B dans le Golfe du Mexique était toujours hors service mardi alors que les ouvriers tentaient de rétablir les opérations, a déclaré la source à Reuters, sous couvert d'anonymat car elle n'était pas autorisée à s'exprimer publiquement.
Pemex n'a pas répondu à une demande de commentaire.
La société n'a pas fourni de mises à jour sur l'incendie depuis dimanche, lorsqu'elle a indiqué qu'elle effectuait une inspection et évaluait les causes de l'incendie "pour rétablir les opérations au centre de traitement".
Pemex estime sa production actuelle de pétrole et de condensat à 1,8 million de bpj, dont 1,5 million de pétrole brut, soit le niveau le plus bas depuis 45 ans.
Les médias locaux ont rapporté qu'un deuxième travailleur était décédé à la suite de l'incendie. Reuters n'a pas été en mesure de confirmer ce deuxième décès. Pemex avait signalé le premier décès, celui d'un entrepreneur, COTER.
Ces dernières années, la compagnie pétrolière a enregistré plusieurs accidents mortels dans ses installations offshore, que certains experts attribuent à un manque d'investissement dans des opérations de maintenance essentielles. Pemex a maintes fois démenti cette thèse. (Reportage d'Ana Isabel Martinez ; Rédaction de Lisa Shumaker)