En hausse 

Chargeurs (+30%) : le petit conglomérat annonce que Michaël Fribourg, PDG de Chargeurs, a l'intention de déposer une offre publique d'achat volontaire sur les actions de la société à 12 euros par action. Cette opération vise à renforcer la cohérence de la structure actionnariale avec le modèle diversifié de l'entreprise. 

Trainline (+15%) : le spécialiste de la vente de billets de train en ligne note que le gouvernement britannique a décidé de ne pas poursuivre la création d'un site web et d'une application de vente de billets sous la marque Great British Railways. Cette décision écarte la concurrence potentielle pour Trainline qui avait vu son action chuter de 23% le jour de l'annonce des plans de réforme en 2021.

Atos (+16%) : Airbus aurait manifesté de l'intérêt pour la division cybersécurité du groupe en vue de son rachat. Atos avait annoncé l'année dernière son intention de scinder cette division, désormais nommée Evidian, qui a suscité l'intérêt de plusieurs acteurs, dont Thales et Onepoint. Airbus, qui avait précédemment mis fin à un projet de prise de participation dans cette division, serait en discussions avancées pour l'acquisition.

Hapag-Lloyd (+4%) : la compagnie maritime allemande a subi une attaque sur l'un de ses porte-conteneurs, l'Al Jasrah, dans la mer Rouge, entre le Yémen et Djibouti. Bien qu'il n'y ait pas eu de blessés et que le navire puisse continuer sa route, l'incident a causé des dommages matériels. Les détails sur l'origine de l'attaque et l'étendue des dégâts n'ont pas été immédiatement communiqués. Les attaques précédentes dans la région ont été attribuées aux rebelles Houthi du Yémen, qui ont menacé de cibler les navires se dirigeant vers Israël, à l'exception de ceux transportant de l'aide pour la bande de Gaza. Cet événement survient après que les armateurs allemands ont demandé des mesures de protection à la suite de menaces similaires.

En baisse

Focus Entertainment (-30%) : la société de jeux vidéo a publié ses résultats semestriels. Le chiffre d’affaires a grimpé de 30% à 85 millions d'euros. Cependant, la marge brute a chuté à 24% contre 38% l'année précédente, et l'EBITA est en perte de 1,5 million d'euros, contre un bénéfice de 10,9 millions d'euros au premier semestre de l'exercice précédent. Ces résultats décevants sont en partie dus aux ventes insuffisantes d'Atlas Fallen. La trésorerie a également diminué, passant de 72,2 millions d'euros à 10,4 millions d'euros. Aucun lancement majeur de jeux n'est prévu pour le prochain trimestre, tandis que l'exercice 2024/2025 devrait voir la sortie d'une version améliorée d'Atlas Fallen.

Lumibird (-12%) : le fabricant de lasers a émis un avertissement sur ses résultats pour 2023, prévoyant désormais une marge d'Ebitda supérieure à 17% au lieu des 20% précédemment annoncés. Le chiffre d'affaires est attendu à plus de 200 millions d'euros, en deçà de la croissance organique de 8% initialement prévue. La société a invoqué des retards techniques, des reports de commandes et des effets de change défavorables. Malgré une bonne performance attendue dans les activités Défense et Spatial, cela ne compensera pas la baisse temporaire des activités Industrielles et scientifiques et Lidar.

Symrise (-9%) : l’entreprise allemande de parfums et d'arômes a révisé à la baisse ses objectifs de marge pour 2023, citant un déstockage retardé et des effets de change négatifs. La société prévoit désormais une marge Ebitda ajustée de 19 à 19,5%, contre environ 20% précédemment. Toutefois, la croissance du chiffre d'affaires devrait dépasser les 7%, au-delà de l'objectif initial de 5 à 7%. Les analystes s'attendent à des revenus de près de 4,8 milliards d'euros et à une marge opérationnelle de 19,9% pour cette année.

Campari (-2,5%) : le groupe italien de spiritueux va acquérir la maison de cognac Courvoisier auprès de Beam Suntory pour un montant de 1,2 milliard de dollars avec un paiement additionnel pouvant atteindre 120 millions de dollars en 2029. Cette acquisition, qui serait la plus importante de l'histoire de Campari, permettrait à l'entreprise d'étendre sa présence sur le marché américain et d'améliorer ses capacités d'embouteillage grâce aux infrastructures de Courvoisier en France. Les investisseurs jugent le prix un peu cher, d'où le recul du titre.