La Direction de la Police aux Frontières et le Groupe ADP s'associent pour dresser le bilan mensuel des temps d'attente que rencontrent les passagers aux différents points de contrôles frontières dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.

Tendance générale observée sur le mois de novembre 2023[1]:

Pour mémoire, les temps d'attente maximum à la Police aux Frontières dans les aéroports, fixés par le Premier ministre lors du conseil interministériel du tourisme du 26 juillet 2017, sont de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non européens.

- À Paris-Charles de Gaulle: sur près de 3 millions de passagers des vols internationaux[2], 79,7 % ont attendu moins de 10 minutes, 17 % entre 10 et 30 minutes, 2,5 % entre 30 et 45 minutes, et 0,8 % plus de 45 minutes.

- À Paris-Orly : sur près de 850 000 de passagers des vols internationaux,90,2 % ont attendu moins de 10 minutes, 9,2 % entre 10 et 30 minutes, 0,6 % entre 30 et 45 minutes et moins de 0,1 % 45 minutes ou plus.

Evènements ayant entraîné des temps d'attente supérieurs à 30 minutes[3]:

À Paris-Charles de Gaulle /
Semaine 44 : 41 événements ayant impacté environ 13 700 passagers, avec un temps d'attente moyen de 47 minutes.
Semaine 45 : 71 événements ayant impacté environ 23 500 passagers, avec un temps d'attente moyen de 48 minutes.
Semaine 46 : 66 événements ayant impacté environ 17 800 passagers, avec un temps d'attente moyen de 44 minutes.
Semaine 47 : 59 événements ayant impacté environ 21 480 passagers, avec un temps d'attente moyen de 45 minutes.
Semaine 48 : 62 événements ayant impacté environ 14 950 passagers, avec un temps d'attente moyen de 46 minutes.

ÀParis-Orly /
Semaine 44 : 4 événements ayant impacté environ 790 passagers, avec un temps d'attente moyen de 39 minutes.
Semaine 45 : 5 événements ayant impacté environ 800 passagers, avec un temps d'attente moyen de 40 minutes.
Semaine 46 : 9 événements ayant impacté environ 1 370 passagers, avec un temps d'attente moyen de 46 minutes.
Semaine 47 : 5 événements ayant impacté environ 760 passagers, avec un temps d'attente moyen de 49 minutes.
Semaine 48 : 3 événements ayant impacté environ 1 320 passagers, avec un temps d'attente moyen de 53 minutes.

Retour sur quelques événements :

- Dimanche 12 novembre, aux arrivées du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, entre 7h00 et 9h00, problème ponctuel d'effectifs côté Police aux Frontières. L'effectif de gardes-frontières présent a dû faire face à un trafic très important des arrivées sur cette pointe, malgré un armement maximal des aubettes à compter de 8h00. Les équipes de Paris Aéroport ont diffusé des annonces sonores expliquant ce ralentissement et des personnels d'accueil complémentaires ont été mobilisés pour porter assistance aux passagers. Une distribution de bouteilles d'eau a également été effectuée. Environ 750 passagers ont attendus jusqu'à 70 minutes en moyenne.

- Lundi 13 novembre, aux arrivées du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, entre 8h00 et 10h00. L'effectif de gardes-frontières présent n'a pas pu absorber le fort trafic des arrivées sur cette pointe (plus de 4 000 passagers entre 7h30 et 9h30). Une réorganisation immédiate du dispositif global s'est traduite par le déploiement de renforts qui ont permis une réduction des temps d'attente. Les sas PARAFE aux arrivées n'ont pu être ouverts avant 8h30 (il faut mobiliser un fonctionnaire de police pour superviser 5 sas PARAFE). Environ 650 passagers ont attendus jusqu'à 80 minutes.

- Samedi 18 novembre, aux départs du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, entre 6h15 et 10h45. L'effectif de gardes-frontières présent n'a pas pu absorber le fort trafic des départs sur cette pointe. Ces temps d'attentes ont été réduits grâce à l'arrivée de renforts en provenance du Terminal 2B. Les équipes de Paris Aéroport ont diffusé des annonces sonores expliquant ce ralentissement et des personnels d'accueil complémentaires ont été mobilisés pour porter assistance aux clients en ayant besoin. Une distribution de bouteilles d'eau a également été effectuée. Environ 1500 passagers ont attendus jusqu'à 1 heure.

- Mercredi 22 novembre, aux correspondances 2F - 2E de Paris-Charles de Gaulle, entre 8h30 et 10h00. Comme souvent en dehors des périodes de vacances scolaires, les frontières de correspondance ont été très sollicitées. Lors du pic principal de correspondance entre 8h30 et 10h00, les effectifs de police d'une de ces frontières de correspondance n'ont pas permis d'absorber cette forte affluence, ce qui a notamment été le cas entre le 2F et le 2E, où environ 900 passagers non éligibles aux sas PARAFE ont attendu jusqu'à 55 minutes.

- Dimanche 26 novembre, aux départs du Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle, entre 7h40 et 12h00. Des travaux pour augmenter le nombre de sas PARAFE (+ 20 %) ont nécessité la fermeture temporaire de la moitié des sas aux départs du Terminal 2E, ce qui a impacté l'organisation des contrôles. Le choix d'une priorisation des contrôles aux départs, dans ce contexte de travaux, a généré des temps d'attente, à la fois aux départs et aux arrivées une grande partie de la matinée. Les personnels d'accueil de Paris Aéroport ont fait de la prévenance et distribué des bouteilles d'eau et, en collaboration avec la DPAF, ont déployé des mesures palliatives en accompagnant par exemple des passagers vers d'autres circuits depuis le terminal 2F. Plus de 2 000 passagers ont attendu jusqu'à une heure.

[1]En octobre 2023 : à Paris-Charles de Gaulle, sur près de 2,7 millions de passagers des vols internationaux, 87,8 % ont attendu moins de 10 minutes, 10,9% entre 10 et 30 minutes, 1,1% entre 30 et 45m minutes, et 0,2% plus de 45 minutes. À Paris-Orly, sur près de 966 550 e passagers des vols internationaux, 95,5% ont attendu moins de 10 minutes, 4,4% entre 10 et 30 minutes, 0,1% entre 30 et 45 minutes et moins de 0,1% plus de 45 minutes.
[2] Sont pris en compte les passagers ayant passé une frontière aux départs, en correspondance ou aux arrivées à Paris-Charles de Gaulle ou Paris-Orly (ne concerne donc pas les passagers sur des vols domestiques ou Schengen).
[3] Sont retenus les évènements impactant plus de 50 passagers, par semaine calendaire. Deux occurrences doivent être séparées de 20 minutes, sinon un seul évènement est comptabilisé.

Détails des résultats mensuels du mois de novembre à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly:

Méthodologie : données temps réel issues de capteurs de comptage

Depuis 2019, le Groupe ADP a déployé des outils de monitoring et de pilotage des flux de passagers et des temps d'attente.
Des capteurs permettant en particulier de compter le nombre de passagers en temps réel dans une file d'attente ont notamment été déployés pour équiper les zones de passage frontière et de contrôle sûreté des aéroports parisiens.
Il s'agit d'un outil de mesure temps réel qui se met à jour automatiquement toutes les cinq secondes.
Il permet de compter le nombre de passagers dans une file d'attente : en mesurant combien de temps la dernière personne sortant de la file a attendu. Il faut entre 80 et 200 capteurs pour couvrir une zone en fonction de sa taille.
Les données sont récupérées dans un outil de suivi de la performance opérationnelle qui permet d'analyser ce qui s'est passé dans une journée opérationnelle. Ce sont les données extraites de ces capteurs qui sont utilisées pour établir ce baromètre.

Attachments

Disclaimer

ADP - Aéroports de Paris SA published this content on 22 December 2023 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 25 December 2023 19:09:34 UTC.