Alexion Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : ALXN) a annoncé aujourd’hui que des chercheurs avaient présenté des données d’essais cliniques justifiant l’emploi prolongé de Soliris® (éculizumab) chez un large éventail de patients atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), une maladie génétique chronique extrêmement rare qui détruit les organes vitaux et engendre le décès prématuré. Au cours d’une série de présentations faites lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne (ERA-EDTA) qui s’est tenu à Amsterdam, aux Pays-Bas, les investigateurs ont signalé les résultats suivants :

  • Dans trois analyses de sous-groupe séparées, le traitement par Soliris est associé à des améliorations cliniquement significatives des principaux marqueurs hématologiques de la microangiopathie thrombotique (MAT) à médiation complémentaire et de l’inversion de l’altération de la fonction rénale chez les patients atteints du SHUa, qu’ils présentent ou non des antécédents de transplantation rénale ou de dialyse.1-3
  • Une analyse de survie des patients atteints du SHUa suggère que Soliris permet de réduire de façon considérable la mortalité, par rapport aux résultats prédits issus de modèles portant sur des patients qui n’auraient continué à recevoir qu’un traitement de soutien dans le cadre de deux essais cliniques Soliris.4
  • Des données mises à jour d’une étude des principaux biomarqueurs du SHUa démontrent que, avant le traitement Soliris, les patients atteints du SHUa présentaient une activation incontrôlée continue de la voie terminale du complément, une activation de la voie alterne du complément (VAC), une inflammation associée à un risque thrombotique accru et une altération grave de la fonction rénale. L’inhibition de l’activité de la voie terminale du complément par Soliris permet de réduire les lésions endothéliales, l’inflammation, le risque thrombotique et l’altération de la fonction rénale de ces patients. Par ailleurs, après une période de traitement par Soliris d’un an, les marqueurs de l’activation de la VAC et de l’activation des cellules endothéliales étaient réduits mais persistaient sans conséquences cliniques, confirmant l’importance d’une inhibition soutenue de l’activation de la voie terminale du complément permettant d’éviter les conséquences cliniques potentiellement catastrophiques du SHUa.5

« Les analyses des sous-groupes issues de nos vastes essais prospectifs confirment l’efficacité de Soliris chez un large éventail de patients atteints du SHUa, démontrant invariablement qu’un traitement prolongé par Soliris permet d’inhiber la MAT systémique à médiation complémentaire, d’inverser l’altération de la fonction rénale et de réduire ou d’éliminer les dialyses », a déclaré Leonard Bell, M.D., président-directeur général d’Alexion. « Ces données, ainsi que l’analyse des modèles de survie et les observations faites sur les biomarqueurs dans le SHUa, reflètent notre engagement continu à fournir des soins de qualité optimale à nos patients, enfants et adultes, atteints de ce trouble génétique. »

Le SHUa est une maladie génétique chronique extrêmement rare qui peut progressivement détruire les organes vitaux et entraîner une AVC, une crise cardiaque, une insuffisance rénale et le décès.6. Les morbidités et la mortalité précoce dans le SHUa sont liées à une activation chronique incontrôlée de la voie terminale du complément, résultant en une MAT systémique, la formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux du corps.7,8. Soliris, le meilleur inhibiteur de la voie terminale du complément de sa catégorie, cible spécifiquement l’activation incontrôlée du complément et est le premier et seul traitement approuvé pour le traitement du SHUa aux États-Unis, dans l’Union européenne, au Japon et dans d’autres pays.

Soliris chez les adultes atteints du SHUa, avec ou sans antécédents de transplantation rénale (résumé d’étude MO013)

Dans une présentation orale aujourd’hui, le docteur Fadi Fakhouri M.D., Ph.D., du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, a indiqué que Soliris était associé à des améliorations cliniquement significatives des marqueurs hématologiques de la MAT à médiation complémentaire et de l’inversion de l’altération de la fonction rénale chez les patients sans antécédents de transplantation (N = 32), ainsi que chez ceux qui ont reçu une transplantation rénale (N = 9), et que la plupart des patients ont pu interrompre la dialyse jusqu’à ce jour. Dans cette sous-analyse d’une vaste étude prospective ouverte à bras unique de Soliris portant sur des adultes atteints du SHUa, les chercheurs ont indiqué que, sur l’ensemble des patients sous dialyse au début de l’étude, 18 des 21 patients (86 %) sans antécédents de transplantation et deux des trois patients (67 %) ayant reçu une transplantation ont interrompu la dialyse. La variation moyenne de la numération plaquettaire par rapport aux valeurs initiales était de 132,6 x 109/L (écart type [ÉT] 110,6 ; p< 0,0001) chez les patients sans antécédents de transplantation et de 146,2 x 10 9/L (ÉT 140,8 ; p = 0,0810) chez les patients ayant reçu une transplantation après 26 semaines de traitement par Soliris. La variation moyenne par rapport aux valeurs initiales du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe), qui permet de mesure la fonction rénale, était de 31,5 mL/min/1,73 m.2 (ÉT 22,8 ; p< 0,0001) chez les patients sans antécédents de transplantation et de 19,0 mL/min/1,73 m 2 (ÉT 27,3 ; p = 0,1940) chez les patients ayant reçu une transplantation. Les auteurs de l’étude ont constaté en conclusion que le rétablissement de la fonction rénale était plus modeste chez les patients ayant subi une transplantation rénale, soulignant le risque accru de résurgences de la MAT, et donc la nécessité de les éviter, chez les patients atteints du SHUa et présentant des antécédents de transplantation rénale. En outre, l’étude rappelle l’importance d’une initiation précoce du traitement par Soliris chez les patients sans antécédents de transplantation rénale afin d’éviter la progression vers l’insuffisance rénale au stade chronique (IRSC) et la transplantation. Soliris a été bien toléré dans les deux groupes et le profil des effets indésirables apparus au cours du traitement (EIAT) était similaire dans les deux groupes.1

« Dans cette analyse de sous-groupe, le traitement Soliris est associé à une inhibition de la MAT à médiation complémentaire qui permet le rétablissement notable de la fonction rénale, à la fois chez les patients avec et sans antécédents de transplantation atteints du SHUa », a noté le docteur Fakhouri. « Ces données confirment par ailleurs l’avantage clinique du traitement Solaris prolongé dans ces deux groupes. »

Soliris chez les adultes atteints du SHUa, avec ou sans dialyse au début de l’étude (résumé d’étude SP286)

Une sous-analyse séparée de la même étude a porté sur des adultes avec et sans antécédents de dialyse à la ligne de base (N = 24 et N = 17, respectivement) et a indiqué que Soliris améliorait de façon significative les marqueurs hématologiques de la MAT à médiation complémentaire et inversait l’altération de la fonction rénale dans les deux sous-groupes. Comme l’a présenté le docteur Fakhouri dans une séance d’affiches le 1er juin, Soliris a amélioré de façon significative la numération plaquettaire des patients sous dialyse au début de l’étude (variation moyenne [ÉT] par rapport aux valeurs initiales : 163,2 [120,0] x 10.9/L ; p< 0,0001), ainsi que chez les patients sans antécédents de dialyse au début de l’étude (87,4 [88,2] x 10 9/L ; p = 0,0120). Soliris a aussi amélioré de façon significative le DFGe moyen (ÉT) par rapport aux valeurs initiales de 35,0 (22,3) mL/min/1,73 m2 dans le groupe sous dialyse (p< 0,0001) et de 20,0 (23,5) mL/min/1,73 m 2 dans le groupe des non-dialysés (p = 0,0179). Sur les 24 patients sous dialyse au début de l’étude, 20 (83,3 %) ont interrompu la dialyse au cours des 26 semaines de l’étude et aucun n’a dû la reprendre. Bien que quatre patients sans antécédents de dialyse au début de l’étude aient dû être mis sous dialyse au cours du traitement par Soliris, deux d’entre eux ont pu interrompre une dialyse de courte durée à la 26e semaine. Soliris a été bien toléré dans les deux groupes ; les taux d’événements indésirables étaient similaires dans les deux groupes et aucune préoccupation nouvelle ou inattendue en matière de sécurité n’a été signalée. L’ensemble des données recueillies confirment par ailleurs que les patients sous dialyse bénéficient d’un traitement précoce par Soliris et qu’une initiation précoce de ce médicament présente un avantage clinique chez les adultes atteints du SHUa avec ou sans antécédents de dialyse.2

Soliris chez les enfants atteints du SHUa, avec ou sans dialyse au début de l’étude (résumé d’étude SP281)

Dans une autre présentation d’affiches le 1er juin, Johan Vande Walle, M.D., Ph.D., de l’Université de Gand, en Belgique, a rendu compte d’une sous-analyse d’une vaste étude prospective ouverte à bras unique conçue pour caractériser le profil d’innocuité et d’efficacité de Soliris chez les enfants atteints du SHUa (âgés de 1 mois à 18 ans) sous dialyse (N = 11) et non-dialysés (N = 11) au début de l’étude. Le traitement par Soliris était associé à des améliorations cliniquement significatives des marqueurs hématologiques de la MAT à médiation complémentaire et a inversé l’altération de la fonction rénale dans les deux groupes. Plus précisément, le traitement Soliris a amélioré la numération plaquettaire dans le groupe sous dialyse (variation moyenne [ÉT] par rapport aux valeurs initiales : 149,8 [101,0] x 109/L ; p = 0,0150) et dans le groupe des non-dialysés (180,2 [34,9] x 109/L ; p = 0,0003). Des augmentations du DFGe ont aussi été signalées, à la fois pour le groupe sous dialyse (variation moyenne [ÉT] par rapport aux valeurs initiales : 57,7 [57,3] mL/min/1,73 m2 ; p = 0,0568) et pour le groupe des non-dialysés (70,3 [37,1] mL/min/1,73 m2 ; p = 0,0056). Sur les 11 patients sous dialyse au début de l’étude, neuf (82 %) ont interrompu la dialyse au bout de 26 semaines et l’ensemble (100 %) des 11 patients non dialysés au début de l’étude le sont restés au cours et à la fin des 26 semaines. Soliris a été bien toléré par les deux groupes et le profil des EIAT était similaire pour les deux groupes.3

Analyse de survie des patients atteints du SHUa (résumé d’étude SP606)

Une affiche séparée présenté le 1er juin a comparé les résultats chez les patients atteints du SHUa recevant Soliris dans le cadre d’essais d’homologation pour le SHUa9 et les résultats prévus de ces mêmes participants aux essais cliniques s’ils avaient continué à ne recevoir qu’un traitement de soutien en fonction de modèles statistiques et cliniques. Les données prédictives étaient issues d’un modèle de Markov développé pour estimer le taux de mortalité des patients atteints du SHUa, en fonction de la détérioration de leur fonction rénale avant le traitement Soliris, du délai jusqu’à l’IRSC, de la probabilité de décès lié à une dialyse à vie et du taux de surmortalité non rénale estimée liée au SHUa. Dans cette étude, le modèle Markov a suivi la progression des patients au cours des trois stades de néphropathie chronique (NPC 0-2, NPC 3a-4 ou NPC 5 [ou IRSC]), ainsi que la transplantation et le décès.4

Le modèle a estimé un taux de mortalité de 8,1 %, 16,2 % et 24,3 % à un, deux et trois ans, respectivement, pour les patients atteints du SHUa recevant un traitement de soutien, qui est compatible avec le taux de mortalité dont il est fait état dans les articles scientifiques, observé dans trois grands registres SHUa et MAT 7,10,11. Un décès a été signalé au cours du traitement Soliris (jugé non lié au médicament à l’étude) avec une durée médiane de suivi de 37 mois, résultant en un taux de mortalité annuel de 1,4 % avec Soliris. Soliris a réduit le risque de mortalité de 89 % à trois ans (avec un risque relatif de 11 % [IC à 95 % : 1 %-83 % ; p = 0,0138]), par rapport aux mêmes patients s’ils avaient continué à ne recevoir qu’un traitement de soutien.4. Cette analyse démontre un risque persistant d’insuffisance fonctionnelle des organes vitaux et de mortalité chez les patients atteints du SHUa, indiquant la nécessité de l’inhibition chronique de la voie terminale du complément avec Soliris.

Biomarqueurs chez les patients atteints du SHUa traités par Soliris (résumé d’étude MP035)

Dans une séance d’affiches aujourd’hui, les chercheurs ont présenté des données mises à jour sur les biomarqueurs issues d’un essai prospectif ouvert portant sur des adultes atteints du SHUa traités par Soliris5. S’appuyant sur des données présentées précédemment lors de la réunion annuelle de 2013 de l’American Society of Hematology12, les chercheurs ont rendu compte d’une analyse des mesures biologiques de la MAT à médiation complémentaire par l’état de la mutation génétique. Au départ, les marqueurs de l’activation de la VAC, de l’activation et des lésions des cellules endothéliales, de l’inflammation, de la coagulation et des lésions rénales étaient tous significativement supérieurs aux niveaux normaux chez les patients atteints du SHUa, indépendamment (1) de la présence de mutations identifiées, (2) de l’administration d’EP ou de PP ou (3) d’une numération plaquettaire normale au début de l’étude. Au cours de l’inhibition de l’activation de la voie terminale du complément avec Soliris, les niveaux des marqueurs de la voie terminale du complément et l’altération de la fonction rénale se sont normalisés et les marqueurs des lésions des cellules endothéliales, de l’inflammation et de la coagulation ont retrouvé des niveaux quasi-normaux, démontrant que les lésions endothéliales et rénales progressives sont dérivées d’une suractivation de la voie terminale du complément. En outre, l’activation endothéliale et l’activité de la VAC (en amont de la voie terminale du complément) sont restées significativement élevées parmi les patients traités par Soliris, démontrant que les patients atteints du SHUa présentent une activité incontrôlée continue de la VAC. Dans l’ensemble, les patients atteints du SHUa continuent de présenter une activité continue de la voie proximale du complément mais les mécanismes de la MAT et de la détérioration des organes étaient déterminés par l’activation de la voie terminale du complément. Ces données confirment l’importance de l’inhibition soutenue de l’activation de la voie terminale avec Soliris afin d’éviter les conséquences cliniques potentiellement catastrophiques.5

« Les données de cette étude indiquent que les marqueurs de l’activation de la voie alterne du complément et de l’activation des cellules endothéliales sont réduits avec le traitement Soliris mais restent élevés chez les patients atteints du SHUa », a déclaré Camille L. Bedrosian, M.D., chef de la direction médicale chez Alexion. « Les résultats soulignent le dérèglement chronique du complément et le risque continu de MAT systémique et de détérioration des organes chez les patients atteints du SHUa, ainsi que la nécessité d’une inhibition continue de la voie terminale du complément avec Soliris, même lorsque les valeurs de présentation et de laboratoire clinique se sont améliorées. »

À propos du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa)

Le SHUa est une maladie chronique extrêmement rare, potentiellement mortelle, dans laquelle un déficit héréditaire en un ou plusieurs gènes de régulation du complément entraîne une activation incontrôlée chronique de ce dernier, résultant en une microangiopathie thrombotique (MAT) à médiation complémentaire, caractérisée par la formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux du corps13,14. L’activation incontrôlée permanente du complément caractéristique du SHUa présente un risque continu de MAT pouvant donner lieu à des lésions soudaines et catastrophiques, susceptibles d’endommager irrémédiablement les reins, le cerveau, le cœur et les autres organes vitaux et de se solder par un décès précoce13,15. Soixante-cinq pour cent de tous les patients atteints de SHUa meurent, doivent recourir à la dialyse ou souffrent de lésions rénales permanentes au cours de la première année suivant le diagnostic, malgré un échange plasmatique ou une perfusion de plasma (EP/PP)8,16. La majorité des patients atteints du SHUa qui subissent une greffe de rein présente en général une MAT systémique ultérieure, qui se traduit par un taux d’échec de greffe de 90 % chez les patients souffrant de MAT.17

Le SHUa affecte à la fois les enfants et les adultes. La MAT à médiation complémentaire entraîne aussi une réduction de la numération plaquettaire (thrombocytopénie) et une destruction des globules rouges (hémolyse). Bien que des mutations aient été identifiées dans au moins dix gènes de régulation du complément différents, aucune n’a été identifiée dans 30 à 50 % des patients ayant reçu un diagnostic confirmé de SHUa.7

À propos de Soliris® (éculizumab)

Soliris® (éculizumab) est le meilleur inhibiteur de la voie terminale du complément de sa catégorie développé par Alexion, du laboratoire à la mise sur le marché, en passant par l’approbation réglementaire. Soliris a été homologué aux États-Unis (2007), dans l’Union européenne (2007), au Japon (2010) et dans d’autres pays, comme premier et seul traitement destiné aux patients atteints d’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), un trouble sanguin débilitant, extrêmement rare et potentiellement mortel, caractérisé par une hémolyse à médiation complémentaire (destruction des globules rouges sanguins). Soliris est indiqué pour réduire l’hémolyse chez les patients atteints de HPN. Soliris est aussi approuvé aux États-Unis (2011), dans l’Union européenne (2011), au Japon (2013) et dans d’autres pays, comme premier et unique traitement destiné aux patients atteints du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), permettant d’inhiber la microangiopathie thrombotique à médiation complémentaire, une maladie héréditaire débilitante extrêmement rare, potentiellement mortelle, caractérisée par une microangiopathie thrombotique, ou MAT, à médiation complémentaire (formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux du corps). L’efficacité de Soliris dans le SHUa repose sur son action sur la MAT et la fonction rénale. Soliris n’est pas indiqué pour le traitement de patients atteints du syndrome hémolytique et urémique lié à la toxine Shiga E. coli (STEC-HUS). Pour un complément d’information sur Soliris, y compris les informations posologiques complètes, veuillez consulter le site www.soliris.net.

Informations importantes concernant la sécurité

L’étiquette du produit aux États-Unis inclut une mise en garde encadrée : « Des infections à méningocoque potentiellement mortelles et mortelles ont été signalées chez des patients traités par Soliris. Si elle n’est pas décelée et traitée à temps, une infection à méningocoque peut rapidement menacer la vie des patients ou devenir mortelle [voir Warnings and Precautions (5.1)]. Suivre les recommandations les plus récentes du Comité consultatif du CDC sur les pratiques d’immunisation (ACIP), en matière de vaccination des patients présentant des insuffisances de complément contre les infections à méningocoque. Immuniser les patients à l’aide d’un vaccin antiméningococcique au moins deux semaines avant l’administration de la première dose de Soliris, à moins que le risque de retarder le traitement à base de Soliris ne l’emporte sur celui de développer une infection à méningocoque [Voir Warnings and Precautions (5.1) pour des recommandations supplémentaires sur la prise en charge de l’infection à méningocoque]. Surveiller, chez les patients, les signes précoces d’infection à méningocoque et agir sans délai en cas de soupçon d’infection. Soliris n’est disponible que dans le cadre d’un programme restreint d’une stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques (Risk Evaluation and Mitigation Strategy - REMS). Dans le cadre de cette stratégie, les médecins doivent s’inscrire au programme [voir Warnings and Precautions (5.2)]. Pour des informations relatives à toute participations au programme REMS de Soliris et autres informations supplémentaires, veuillez téléphoner au : 1-888-SOLIRIS (1-888-765-4747). »

Chez les patients atteints de HPN, les événements indésirables les plus courants observés avec Soliris dans les études cliniques étaient : maux de tête, nasopharyngite (écoulement nasal), douleurs dorsales et nausées. Le traitement par Soliris des patients atteints de HPN ne devrait pas compromettre la prise en charge par anticoagulant car l’effet de l’arrêt de l’anticoagulopathie au cours du traitement par Soliris n’a pas été établi. Chez les patients atteints du SHUa, les événements indésirables les plus courants observés avec Soliris dans les études cliniques étaient : maux de tête, diarrhée, hypertension, infection des voies respiratoires supérieures, douleurs abdominales, vomissements, nasopharyngite, anémie, toux, œdème périphérique, nausées, infections urinaires, pyrexie. Soliris n’est pas indiqué pour le traitement des patients atteints du syndrome hémolytique et urémique lié à la toxine Shiga E. coli (STEC-SHU).Veuillez consulter la posologie complète de Soliris, y compris la MISE EN GARDE encadrée concernant le haut risque d’infection à méningocoque. http://soliris.net/sites/default/files/assets/soliris_pi.pdf

À propos d’Alexion

Alexion est une société biopharmaceutique spécialisée dans la mise au point de traitements de troubles graves et rares à travers l’innovation, le développement et la commercialisation de produits thérapeutiques novateurs. Alexion est le leader mondial dans l’inhibition du complément et a développé et commercialise Soliris® (éculizumab) comme traitement destiné aux patients atteints d’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) et du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), deux troubles sanguins débilitants, extrêmement rares et potentiellement mortels, caractérisés par une activation chronique incontrôlée du complément. Soliris est actuellement approuvé dans près de 50 pays pour le traitement de la HPN et du SHUa. Alexion évalue d’autres indications potentielles de Soliris pour des troubles graves et extrêmement rares supplémentaires et poursuit le développement d’autres médicaments-candidats biotechnologiques novateurs, comme asfotase alpha, dans plusieurs domaines thérapeutiques. Le présent communiqué de presse, ainsi que des informations complémentaires relatives à Alexion, peuvent être consultés sur le site : www.alexionpharma.com.

[ALXN-G]

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, dont des déclarations relatives au développement clinique prévu, à des événements réglementaires et commerciaux historiques, ainsi qu’aux avantages potentiels en matière de médecine et de santé de Soliris® (éculizumab) pour le traitement potentiel des patients atteints du SHUa. Les énoncés prospectifs sont sujets à des facteurs susceptibles d’entraîner un écart entre les résultats et projets d’Alexion et ceux attendus, notamment les décisions des autorités réglementaires en matière d’autorisation de mise sur le marché ou de restriction importante dans la commercialisation de Soliris pour son indication actuelle ou de nouvelles indications potentielles, ainsi que de nombreux autres risques énoncés de temps à autre dans les rapports déposés par Alexion auprès de la Securities and Exchange Commission dont, mais sans s’y limiter, les risques mentionnés dans le rapport trimestriel d’Alexion sur le formulaire 10-Q de la période achevée le 31 mars 2014, ainsi que dans d’autres documents déposés par Alexion auprès de la Securities and Exchange Commission. La société n’envisage nullement de mettre à jour ces énoncés prospectifs, à la suite d’événements ou de circonstances futurs, sauf dans la mesure où la loi l’exige.

Références

(1) Loirat C, Legendre CM, Ogawa M, Bedrosian CL, Kincaid JF, Fakhouri F. The safety and efficacy of eculizumab in adult aHUS patients, with or without a history of renal transplant. Présenté lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 2 juin 2014. Résumé d’étude MO013.

(2) Fakhouri F, Bedrosian CL, Ogawa M, Kincaid JF, Loirat C. Safety and efficacy of eculizumab (ECU) in adult patients with aHUS, with or without baseline dialysis. Présenté lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 1er juin 2014. Résumé d’étude SP286.

(3) Vande Walle J, Greenbaum LA, Bedrosian CL, Ogawa M, Kincaid FJ, Loirat C. Safety and efficacy of eculizumab in pediatric patients with aHUS, with or without baseline dialysis. Présenté lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 1er juin 2014. Résumé d’étude SP281.

(4) Johnson S, Khursigara G, Yen J, Wang J, Silliman N, Bedrosian CL. Eculizumab improves survival in atypical hemolytic uremic syndrome (aHUS) patients. Présenté lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 1er juin 2014. Résumé d’étude SP606.

(5) Cofiell R, Kukreja A, Bedard K, et al. Eculizumab reduces terminal complement (TC) and complement alternative pathway (CAP) activation, inflammation, endothelial damage, thrombosis and renal injury in atypical hemolytic uremic syndrome patients. Présenté lors du 51e congrès de l’Association rénale européenne-Association de dialyse et transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 2 juin 2014. Résumé d’étude MP035.

(6) Noris M, Remuzzi G. Atypical hemolytic-uremic syndrome. N Engl J Med. 2009;361:1676-87.

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(8) Caprioli J, Noris M, Brioschi S, et al. The impact of MCP, CFH, and IF mutations on clinical presentation, response to treatment, and outcome. Blood. 2006;108:1267-9.

(9) Legendre CM, Licht C, Muus P, et al. Terminal complement inhibitor eculizumab in atypical hemolytic-uremic syndrome. N Engl J Med. 2013;368(23):2169-81.Noris M, et al. Clin J Am Soc Nephrol, 2010;5(10)1844-1859

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(11) Kremer Hovinga JA, Vesely SK, Terrell DR, Lammle B, George JN. Survival and relapse in patients with thrombotic thrombocytopenic purpura. Blood. 2010;115(8):1500-11.

(12) Cofiell R, Kukreja A, Bedard K, et al. Biomarkers of Complement and Endothelial Activation, Inflammation, Thrombosis and Renal Injury In Patients (pts) with aHUS Treated with Eculizumab (ECU). Présenté lors de la 55e réunion annuelle de l’American Society of Hematology (ASH), La Nouvelle-Orléans, Louisiane, 8 décembre 2013 : résumé d’étude 2184.

(13) Benz K, Amann K. Thrombotic microangiopathy: new insights. Curr Opin Nephrol Hypertens. 2010;19(3):242-7.

(14) Ariceta G, Besbas N, Johnson S, et al. Guideline for the investigation and initial therapy of diarrhea-negative hemolytic uremic syndrome. Pediatr Nephrol. 2009;24:687-96.

(15) Tsai HM. The molecular biology of thrombotic microangiopathy. Kidney Int. 2006;70(1):16-23.

(16) Loirat C, Garnier A, Sellier-Leclerc AL, Kwon T. Plasmatherapy in atypical hemolytic uremic syndrome. Semin Thromb Hemost. 2010;36:673-81.

(17) Bresin E, Daina E, Noris M, et al. Outcome of renal transplantation in patients with non-Shiga toxin-associated hemolytic uremic syndrome: prognostic significance of genetic background. Clin J Am Soc Nephrol. 2006;1:88-99.

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