Retour sur le titre Archos qui bénéficie d’un regain d’intérêt et de volatilité depuis quelques séances.
Archos, c’est le fabricant de produits électroniques français, notamment connu pour ses lecteurs MP3 (il a lancé le premier baladeur numérique en 2000, bien avant Apple), ses baladeurs vidéo, ses tablettes Internet (elles aussi lancées six mois avant l’iPad d’Apple) et ses netbooks. La PME française face au géant Apple, c’est David et Goliath.
En fin d’année, la société pris un virage stratégique et lancé une augmentation de capital destinée à financer son développement. Archos veut reconquérir le « milieu de gamme » et investit désormais sur son image, marketing et communication font partie de sa nouvelle stratégie. Le groupe vient de dévoiler ses nouvelles tablettes dont la Archos Home Tablet qui, comme son nom l’indique est destiné à un usage domestique.
Sur les marchés boursiers, Archos a également un défi à relever : retrouver la faveur des investisseurs. Le titre qui se négociait à plus de 50 EUR il y a quelques années, a frôlé un statut de penny stock il y a un an.

Graphiquement, la tendance baissière n’est pas totalement remisée au placard des mauvais souvenirs, mais il faut souligner que le titre flirte avec sa moyenne à 50 semaines, qu’il a d’ailleurs réussi à déborder en 2009, une première depuis 2006.

A court terme, Archos a trouvé un soutien majeur à 2,63 EUR qui contient les velléités baissières. Mais à la hausse, il se heurte à sa moyenne à 50 jours depuis le début de l’année. En d’autres termes, ses marges se réduisent entre 2,65 EUR et la moyenne que l’on situe actuellement à 3,08 EUR.
Pourquoi s’intéresser à la valeur ? Parce qu’elle travaille activement sa moyenne à 50 jours, parce que les indicateurs se reprennent et que la pression acheteuse se fait pressante. Dans ce contexte, le dépassement des 3,08/3,10 EUR pourrait relancer un courant spéculatif en direction des 3,7 et 3,85 EUR. Le pari est audacieux, mais le potentiel suffisamment intéressant pour suivre un signal technique avec un stop initial de protection sous 2,85 EUR.