Les résultats annuels présentés par le groupe début juin n’ont pas été à la hauteur des attentes, tout comme l’absence d’objectifs pour l’exercice en cours. Du coup, la sanction n’a tardé avec la rupture sans appel du soutien alors évoqué à 1,30 EUR. Le titre s’est violemment enfoncé sous ce seuil, puis sous le seuil ô combien psychologique à 1 EUR pour finalement trouver appui à 0,95 EUR, base d’un canal baissier hebdomadaire. Survendus, les indicateurs rebondissent dans leur zone de survente ; le titre peut-il corriger ses excès des dernières semaines ?
Un nouveau rendez-vous était donné hier, et le distributeur de produits et services de télécommunications a semble-t-il répondu présent : le chiffre d’affaires du premier trimestre est en hausse de 10,8%. Voilà de quoi « rassurer » le marché qui s’est montré enthousiaste au cours des premiers échanges, mais pas au point de permettre un dépassement de la résistance à 1,11EUR. Le soufflé retombe et à défaut d’un signal technique immédiat, le titre pourrait s’engager dans une vague de consolidation entre 1 et 1,12 EUR. On surveille la rupture des 1,12 EUR pour céder à l’optimisme et viser 1,2 EUR puis un pull back vers 1,30 EUR. A défaut, les plus bas annuels pourraient rapidement être sollicités.