Zurich (awp) - Le laboratoire pharmaceutique Basilea a enregistré de meilleures recettes l'an dernier, alimentées par ses produits phares, l'antifongique Cresemba et l'antibiotique Zevtera. Mais ses coûts ont progressé tandis que son bénéfice a diminué de 13%.

Les revenus ont progressé de 6,6% à 157,6 millions de francs suisses dont 150,3 millions provenant de la commercialisation de ses deux médicaments Cresemba et Zevtera, selon le communiqué paru mardi.

Basilea a dépensé 138,4 millions de francs suisses (+7,1%) dans ses opérations et ses coûts administratifs, dont 77,9 millions (+5,5%) dans la recherche et développement. Les dépenses administratives, notamment celles liées à la commercialisation de Cresemba et Zevtera, ont grimpé à 33,8 millions, contre 30,8 millions un an plus tôt.

Le résultat d'exploitation s'est amélioré de presque 4% à 19,2 millions, "soit 28% au-dessus des objectifs", souligne l'entreprise bâloise. En revanche, le bénéfice net s'est réduit à 10,5 millions contre 12,1 millions en 2022, ce qui est tout de même 75% supérieur à ce qui était escompté. Le bénéfice par action de base a diminué à 0,87 franc contre 1,02 un an plus tôt.

Un flux de liquidités nettes de 14,2 millions a été généré par les activités opérationnelles, soit le double de l'année précédente. A fin décembre, le groupe affichait des liquidités de 64,3 millions, contre 108,6 millions à la même date en 2022.

Pour 2024, Basilea mise sur une hausse de 20% des recettes de Cresemba et Zevtera ainsi que sur une multiplication par plus de deux du bénéfice net.

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