L'administration américaine des denrées et des médicaments (FDA) approuve l'ATRIPLA(TM) (éfavirenz 600 mg/ emtricitabine 200 mg/ fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg), premier régime médicamenteux sous forme de comprimé unique et journalier destiné aux adultes infectés par le VIH-1

Premier produit de ce type pour le traitement du VIH, développé par la société en participation américaine de Bristol-Myers Squibb et de Gilead Sciences

Les sociétés Bristol-Myers Squibb (NYSE:BMY) et Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq:GILD) ont annoncé aujourd'hui que l'administration américaine des denrées et des médicaments a autorisé l'ATRIPLA(TM) (éfavirenz 600 mg/ emtricitabine 200 mg/ fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg) pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez l'adulte. ATRIPLA est le tout premier régime médicamenteux à comprimé unique et journalier pour le VIH, destiné à une mono ou multithérapie associée à d'autres antirétroviraux. Le produit combine le SUSTIVA(R) (éfavirenz), fabriqué par Bristol-Myers Squibb et le Truvada(R) (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil), fabriqué par Gilead Sciences. Le Truvada est lui-même un produit à dose unique et journalière contenant deux des médicaments anti-VIH de Gilead, le Viread(R) (fumarate de ténofovir disoproxil) et l'Emtriva(R) (emtricitabine), à comprimé unique et journalier, à utiliser dans le cadre d'une multithérapie. L'ATRIPLA sera disponible aux États-Unis dans sept jours ouvrables.

« La disponibilité de l'ATRIPLA marque l'aboutissement de dix ans d'efforts pour simplifier le traitement, tout en aidant à atteindre et à maintenir une suppression virale efficace chez les adultes atteints du VIH-1, » a déclaré le Docteur John G. Bartlett, de l'université Johns Hopkins.

La collaboration entre Bristol-Myers Squibb et Gilead est la première du genre en 25 ans d'histoire de l'épidémie du SIDA. Le 20 décembre 2004, ces sociétés ont créé une société en participation américaine pour développer et commercialiser ce traitement en comprimé unique.

« Nous apprécions la reconnaissance par la FDA de cette importante avancée thérapeutique et grâce à son approbation de l'ATRIPLA dans un peu plus de deux mois, les patients auront désormais rapidement accès au premier régime médicamenteux par comprimé unique et journalier pour le traitement des adultes atteints du VIH-1, » a déclaré John C. Martin, PhD, président-directeur général de Gilead Sciences. « Nous sommes fiers d'avoir travaillé avec Bristol-Myers Squibb dans une collaboration sans précédent en vue de simplifier le traitement pour les médecins et les patients. »

« Avec l'approbation de l'ATRIPLA, Bristol-Myers Squibb poursuit deux décennies de progrès dans le développement et la commercialisation de médicaments pour le traitement du VIH. Grâce à notre partenariat avec Gilead, nous sommes en mesure de nous attaquer à un autre secteur demandeur pour les adultes atteints du VIH-1, » a déclaré Anthony C. Hooper, président de la division américaine des produits pharmaceutiques de Bristol-Myers Squibb. « L'ATRIPLA est un important pas en avant au moment où nous continuons à nous concentrer sur la découverte, le développement et la mise à disposition de traitements innovants contre les maladies graves. »

Le régime médicamenteux par comprimé unique et journalier contient trois médicaments appartenant à deux catégories de médicaments anti-VIH. L'ATRIPLA contient 600 mg d'éfavirenz, inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI), 200 mg d'emtricitabine et 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil, deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse(INTI). Ces trois ingrédients actifs agissent en bloquant la transcriptase inverse, une enzyme nécessaire à la réplication du VIH.

Les données cliniques sont en faveur de l'utilisation du régime à trois médicaments contenus dans l'ATRIPLA chez les patients naïfs de traitement atteints du VIH. Une étude comparative aléatoire de non infériorité, à label ouvert, avec traitement de référence, multicentres, l'étude 934, compare un régime médicamenteux à dose unique et journalière de Viread, Emtriva et SUSTIVA, les composants d'ATRIPLA, à un régime médicamenteux à deux doses journalières de Combivir(R) (lamivudine et zidovudine) et une dose unique journalière de SUSTIVA chez des patients atteints du VIH n'ayant jamais reçu de traitement. Au cours de 48 semaines, 84 % des patients du groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA (n=244) contre 73 % des patients du groupe Combivir/SUSTIVA (n=243) ont atteint et maintenu un ARN de VIH-1 inférieur à 400 copies/ml. Cette différence s'explique en grande partie par le nombre supérieur d'interruptions dans le groupe Combivir/SUSTIVA, dues à des effets indésirables (9 % contre 4 % dans le groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA) et à d'autres raisons, notamment le manque de suivi, le retrait des patients, le non-respect et la violation du protocole (14 % contre 10 % dans le groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA). Par ailleurs, respectivement 80 % du groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA et 70 % des patients du groupe Combivir/SUSTIVA, ont atteint et maintenu un ARN de VIH-1 inférieur à 50 copies/ml. La hausse moyenne dans la numération des cellules CD4 par rapport à la ligne de base était de 190 cellules/mm3 dans le groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA contre 158 cellules/mm3 dans le groupe Combivir/SUSTIVA. Parmi les effets indésirables sélectionnés observés chez un nombre de patients supérieur ou égal à 5 % du groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA, citons les vertiges, les nausées, la diarrhée, l'épuisement physique, les céphalées et les éruptions cutanées.

Les directives publiées par le ministère américain de la santé et des services sociaux répertorient l'éfavirenz, l'emtricitabine et le fumarate de ténofovir disoproxil, parmi les agents préférés à utiliser dans un régime thérapeutique à base d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), administré à des patients ciblés n'ayant jamais auparavant pris de médicaments anti-VIH. L'éfavirenz ne doit pas être utilisé durant les trois premiers mois de grossesse en raison du danger potentiel qu'il représente pour le f?tus. Chez les femmes, la grossesse est incompatible avec la prise d'éfavirenz.

À propos du VIH/SIDA

L'année 2006 marque le 25e anniversaire du début de l'épidémie de SIDA. Les premiers cas de VIH/SIDA ont été signalés par les CDC (Centres de prévention et de contrôle des maladies infectieuses) dans le numéro du 5 juin 1981 du Rapport hebdomadaire de morbidité et de mortalité. Aujourd'hui, le CDC estime que plus d'un millions d'Américains sont atteints du VIH, le virus responsable du SIDA. Parmi eux, environ 25 % ignorent qu'ils sont infectés. Bien que les options de traitement du VIH se soient rapidement multipliées au cours des dernières années, le CDC estime que 216 000 Américains qui sont séro-positifs et ont droit au traitement antirétroviral, ne le reçoivent pas actuellement.

Données de sécurité importantes concernant l'ATRIPLA, le Truvada, le Viread et l'Emtriva

Des cas d'acidose lactique et d'hépatomégalie grave avec stéatose, parfois fatals, ont été signalés avec le traitement par des analogues nucléosidiques administrés seuls ou en association avec d'autres antirétroviraux. L'ATRIPLA, le Truvada, le Viread et l'Emtriva ne sont pas indiqués pour le traitement de l'infection par le virus chronique de l'hépatite B (VHB) et la sécurité et l'efficacité de ces médicaments n'ont pas été établies chez les patients co-infectés par le VHB et le VIH. De graves exacerbations de l'hépatite B ont été constatées chez les patients ayant interrompu le traitement à base d'Emtriva ou de Viread (composants de l'ATRIPLA et du Truvada). La fonction hépatique doit être étroitement contrôlée par un suivi clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins, chez les patients ayant interrompu le traitement à base d'ATRIPLA, de Truvada, d'Emtriva ou de Viread et qui sont co-infectés par le VIH et le VHB. Le cas échéant, le début d'une thérapie anti-hépatite B pourra être justifié.

Autres informations importantes concernant l'ATRIPLA

L'ATRIPLA est indiqué lorsqu'il est utilisé seul comme régime complet ou en combinaison avec d'autres agents antirétroviraux pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez l'adulte.

Il est important pour les patients de savoir que l'ATRIPLA ne soigne ni l'infection par le VIH ni le SIDA. Il n'a pas été démontré que l'ATRIPLA réduise le risque de transmission du VIH aux autres par contact sexuel ou par contamination sanguine.

L'utilisation de l'ATRIPLA est contre-indiquée avec l'astémizole, le cisapride, le midazolam, le triazolam, les dérivés de l'ergot ou le voriconazole. L'utilisation concomitante d'ATRIPLA et du millepertuis officinal (Hypericum perforatum) ou de produits contenant du millepertuis officinal n'est pas recommandée. Du fait que l'ATRIPLA contient de l'éfavirenz, de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil, il ne doit pas être coadministré avec le SUSTIVA, l'Emtriva, le Viread ou le Truvada. En raison des similarités existant entre l'emtricitabine et la lamivudine, l'ATRIPLA ne doit pas être coadministré avec des médicaments contenant de la lamivudine, notamment le Combivir, l'Epivir(R), l'Epivir-HBV(R), l'Epzicom(TM) ou le Trizivir(R).

Des épisodes psychiatriques indésirables graves, parmi lesquels une dépression majeure (2,4 %), une idéation suicidaire (0,7 %), des tentatives de suicide manquées (0,5 %), un comportement agressif (0,4 %), des réactions paranoïaques (0,4 %) et des réactions de démence (0,2 %), ont été signalés chez des patients traités à l'éfavirenz. Outre l'éfavirenz, des antécédents de consommation de drogues par injection, des antécédents psychiatriques et la prise de médicaments psychiatriques figurent parmi les facteurs identifiés dans une étude clinique, comme étant associés à une augmentation des symptômes psychiatriques. Des cas isolés de suicide, d'hallucinations et de comportement pseudo-psychotique ont été signalés, mais il n'a pas pu être déterminé que l'éfavirenz en était la cause. Les patients ayant connu des épisodes psychiatriques indésirables graves, doivent faire l'objet d'une évaluation immédiate afin de déterminer si les risques de poursuite de la thérapie l'emportent sur les bénéfices qui en résultent. Cinquante-trois pour cent des patients ont présenté des symptômes du système nerveux central, parmi lesquels des vertiges (28,1 %), de l'insomnie (16,3 %), des problèmes de concentration (8,3 %), de la somnolence (7,0 %), des rêves inhabituels (6,2 %) et des hallucinations (1,2 %) lors de la prise d'éfavirenz, contre 25 % chez des patients recevant des régimes témoins. Ces symptômes se manifestent habituellement lors du premier ou du deuxième jour de thérapie et disparaissent généralement après les 2 à 4 premières semaines de thérapie. Après quatre semaines de thérapie, la prévalence des symptômes du système nerveux central d'une sévérité au moins modérée oscillait entre 5 % et 9 % chez les patients traités avec des régimes contenant de l'éfivarenz. Les symptômes du système nerveux ne sont pas prédictifs des symptômes psychiatriques, qui sont moins fréquents.

L'ATRIPLA ne doit pas être administré aux patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min. Des cas de déficience rénale, y compris des cas d'insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (lésion du tube rénal proximal avec hypophosphatémie sévère), ont été signalés en association avec le fumarate de ténofovir disoproxil, le plus souvent chez des patients présentant une maladie rénale ou systémique sous-jacente ou chez des patients prenant simultanément des agents néphrotoxiques, bien que certains cas soient apparus chez des patients sans facteur de risque apparent. L'administration d'ATRIPLA doit être évitée avec l'utilisation simultanée ou récente d'un agent néphrotoxique.

L'ATRIPLA peut représenter un danger potentiel pour le f?tus lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de grossesse. La grossesse ou l'allaitement ne sont pas compatibles avec la prise d'ATRIPLA. Une contraception barrière doit toujours être combinée à d'autres méthodes de contraception, telles que la contraception orale ou hormonale. Si la patiente tombe enceinte au cours du traitement par l'ATRIPLA, elle doit être informée du danger potentiel que cela représente pour le foetus.

Une éruption cutanée légère à modérée est un effet secondaire courant de l'éfavirenz. Lors d'essais cliniques contrôlés, 26 % des patients traités à l'éfavirenz présentaient une éruption cutanée nouvellement installée, contre 17 % des patients traités dans des groupes témoins. Une décoloration de la peau, associée à l'emtricitabine, peut également survenir. La prise d'ATRIPLA doit être interrompue chez les patients développant de graves éruptions cutanées associées à des cloques, une desquamation, une atteinte muqueuse ou de la fièvre. Les enzymes hépatiques doivent être contrôlées chez les patients atteints ou soupçonnés d'être atteints de l'hépatite B ou C et lorsque l'ATRIPLA est administré avec du ritonavir ou d'autres médicaments associés à la toxicité hépatique. Des diminutions de la densité minérale osseuse ont été constatées avec le fumarate de ténofovir disoproxil. ATRIPLA est à utiliser avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'épilepsie. Des convulsions ont été observées chez des patients traités à l'éfavirenz, généralement en présence d'antécédents médicaux connus de crises d'épilepsie. La redistribution et/ou l'accumulation de graisse corporelle a été observée chez des patients recevant une thérapie antirétrovirale. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients traités par une multithérapie antirétrovirale comprenant des composants d'ATRIPLA.

La coadministration d'ATRIPLA et d'atazanavir n'est pas recommandée en raison de préoccupations concernant des concentrations décroissantes d'atazanavir. Chez les patients recevant du lopinavir/ritonavir et de l'ATRIPLA, il est nécessaire de contrôler les effets indésirables associés au ténofovir. La prise d'ATRIPLA doit être interrompue chez les patients présentant des effets indésirables associés au ténofovir. La coadministration d'ATRIPLA et de didanosine doit se faire avec prudence. Les patients recevant cette combinaison doivent être contrôlés de près en raison des effets indésirables associés à la didanosine. Consultez l'ensemble des informations posologiques afin d'obtenir la liste complète des interactions médicamenteuses.

Lors d'un important essai clinique contrôlé (Étude 934), les effets indésirables observés chez un nombre de patients supérieur ou égal à 5 % du groupe Viread/Emtriva/SUSTIVA comprennent : vertiges, nausées, diarrhée, épuisement physique, céphalées et éruptions cutanées.

La dose d'ATRIPLA est d'un comprimé par jour, pris par voie orale et à jeun. La prise au coucher peut améliorer la tolérance des symptômes du système nerveux.

Informations importantes concernant le SUSTIVA

SUSTIVA (l'éfavirenz) associé à d'autres agents antirétroviraux est indiqué pour le traitement de l'infection par le VIH-1. Cette indication est fondée sur deux essais cliniques réalisés sur plus d'un an et qui a démontré la suppression prolongée de l'ARN du virus VIH.

La coadministration d'astémizole, de cisapride, de midazolam, de triazolam, de dérivés d'ergot ou de voriconazole est contre-indiquée. L'utilisation concomitante de SUSTIVA et de millepertuis officinal (Hypericum perforatum) ou de produits contenant du millepertuis officinal n'est pas recommandée. Cette liste de médicaments n'est pas exhaustive.

Des épisodes psychiatriques indésirables graves, par lesquels la dépression majeure (2,4 %), l'idéation suicidaire (0,7 %), des tentatives de suicide manquées (0,5 %), un comportement agressif (0,4 %), des réactions paranoïaques (0,4 %) et des réactions de démence (0,2 %), ont été signalées chez des patients traités avec le SUSTIVA. Outre le SUSTIVA, des antécédents de consommation de drogues par injection, des antécédents psychiatriques et la prise de médicaments psychiatriques figurent parmi les facteurs identifiés dans une étude clinique, comme étant associés à une hausse des symptômes psychiatriques. Des cas isolés de suicide, d'hallucinations et de comportement pseudo-psychotique ont été signalés, mais il n'a pas pu être déterminé que le SUSTIVA en était la cause. Les patients ayant connu de graves épisodes psychiatriques indésirables doivent faire l'objet d'une évaluation immédiate afin de déterminer si les risques de poursuite de la thérapie l'emportent sur les bénéfices qui en résultent. Cinquante-trois pour cent des patients ont présenté des symptômes du système nerveux central, dont des vertiges (28,1 %), de l'insomnie (16,3 %), des problèmes de concentration (8,3 %), de la somnolence (7,0 %), des rêves inhabituels (6,2 %) et des hallucinations (1,2 %) lors de la prise de SUSTIVA contre 25 % chez des patients recevant des régimes témoins. Ces symptômes se manifestent habituellement au cours des deux premiers jours de la thérapie et disparaissent généralement après les 2 à 4 premières semaines de thérapie. Après quatre semaines de thérapie, la prévalence des symptômes du système nerveux central d'une sévérité au moins modérée oscillait entre 5 % et 9 % chez les patients traités avec des régimes contenant du SUSTIVA. Les symptômes du système nerveux ne sont pas prédictifs des symptômes psychiatriques graves, qui sont moins fréquents.

Le SUSTIVA peut présenter un danger potentiel pour le f?tus lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de grossesse. La grossesse ou l'allaitement ne sont pas compatibles avec la prise de SUSTIVA. Une contraception barrière doit toujours être combinée à d'autres méthodes de contraception (par ex. orale ou d'autres contraceptifs hormonaux). Si la patiente tombe enceinte au cours du traitement avec du SUSTIVA, elle doit être informée du danger potentiel que cela représente pour le f?tus.

Une éruption cutanée légère à modérée est un effet secondaire courant de SUSTIVA. Lors d'essais cliniques contrôlés, 26 % des patients traités avec SUSTIVA présentaient une éruption cutanée nouvellement installée, contre 17 % des patients traités dans des groupes témoins. Le traitement avec le SUSTIVA doit être interrompu chez les patients développant de graves éruptions cutanées associées à des cloques, une desquamation, une atteinte muqueuse ou de la fièvre. L'éruption cutanée est plus courante et souvent plus grave chez les patients pédiatriques.

Les enzymes hépatiques doivent être contrôlées chez les patients atteints ou suspectés d'être atteints de l'hépatite B ou C, chez les patients traités avec d'autres médicaments associés à la toxicité hépatique et lorsque le SUSTIVA est administré avec du ritonavir. Le SUSTIVA est à utiliser avec prudence chez les patients ayant des antécédents de crises d'épilepsie. Des convulsions ont été observées chez des patients traités à l'éfavirenz, généralement en présence d'antécédents médicaux connus d'épilepsie. La redistribution et/ou l'accumulation de graisse corporelle a été observée chez des patients recevant une thérapie antirétrovirale. Aucune relation de cause à effet n'a été établie. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients traités avec une multithérapie antirétrovirale comprenant du SUSTIVA.

Il est recommandé de prendre le SUSTIVA à jeun, de préférence au coucher. Les concentrations accrues suivant l'administration de SUSTIVA au cours des repas, peut entraîner la hausse de la fréquence des effets indésirables. La prise au coucher peut améliorer la tolérance des symptômes du système nerveux.

Autres informations importantes concernant le Truvada

Le Truvada est un produit de combinaison à dose fixe qui combine 200 mg d'Emtriva(R) (emtricitabine) et 300 mg de Viread(R) (fumarate de ténofovir disoproxil) dans un comprimé pris une fois par jour. Aux États-Unis, le Truvada est prescrit en combinaison avec d'autres agents antirétroviraux (tels que les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ou les inhibiteurs de protéase) pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez l'adulte. Le Truvada ne peut pas être administré conjointement avec l'Emtriva, le Viread ou des médicaments contenant de la lamivudine et il n'est pas recommandé d'utiliser le Truvada comme composant d'un régime nucléoside triple. Chez des patients ayant déjà reçu un traitement, l'utilisation de Truvada doit être guidée par les tests de laboratoire et par l'historique des traitements.

L'étude clinique 934 préconise l'utilisation de comprimés de Truvada pour le traitement de l'infection par le VIH-1. Des données supplémentaires en faveur de l'utilisation de Truvada sont dérivées de l'étude 903, dans laquelle le Viread et la lamivudine ont été utilisés en association chez des patients n'ayant jamais suivi de traitement, et de l'étude clinique 303, dans laquelle l'Emtriva et la lamivudine ont démontré une efficacité, une innocuité et une résistance comparables dans le cadre des régimes posologiques plurimédicamenteux.

Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été menée en utilisant le Truvada. Les interactions médicamenteuses ont été observées lorsque la didanosine, l'atazanavir ou le lopinavir/ritonavir sont coadministrés avec le Viread, un composant du Truvada, et des ajustements de doses peuvent se révéler nécessaires. Les données disponibles ne permettent pas de recommander un ajustement de la dose de didanosine pour les patients pesant moins de 60 kg. Chez les patients recevant de l'atazanavir ou du lopinavir/ritonavir combiné au Truvada, il est nécessaire de contrôler les effets indésirables associés au Truvada et pouvant justifier l'interruption de la thérapie. En cas de coadministration avec le Truvada, il est recommandé de donner 300 mg d'atazanavir avec 100 mg de ritonavir. Il n'est pas recommandé d'administrer de l'atazanavir sans ritonavir en combinaison avec le Truvada.

Dans le cadre d'études cliniques, quatre cent quarante-sept patients atteints du VIH-1 ont reçu pendant 48 semaines une thérapie combinant l'Emtriva et le Viread à un autre inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (Étude 934) ou un inhibiteur de protéase. Les effets indésirables observés dans l'étude 934 étaient généralement cohérents avec ceux constatés dans d'autres études chez des patients habitués au traitement ou n'ayant jamais reçu le traitement avec du Viread et/ou de l'Emtriva. Les effets indésirables observés chez plus de 5 % des patients du groupe Viread/Emtriva de l'étude 934 comprennent : diarrhée, nausées, épuisement physique, céphalées, vertiges et éruptions cutanées.

Des cas de déficience rénale, y compris des cas d'insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (lésion du tube rénal proximal avec hypophosphatémie sévère), ont été signalés chez les patients prenant du Viread, un composant du Truvada (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil). La déficience rénale a été observée le plus souvent chez des patients présentant une maladie rénale ou systémique sous-jacente ou chez des patients prenant simultanément des agents néphrotoxiques, bien que certains cas soient apparus chez des patients sans facteur de risque apparent. L'utilisation de Viread a également donné lieu à des diminutions de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire et de la hanche. Une redistribution et/ou une accumulation de graisse corporelle a été observée chez des patients recevant la thérapie antirétrovirale. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients traités avec la multithérapie antirétrovirale comprenant du Truvada, du Viread et de l'Emtriva.

Les effets des changements associés au Viread dans la DMO et dans les marqueurs biochimiques, sur la santé osseuse à long terme et sur le risque futur de fracture ne sont pas connus. La décoloration de la peau, manifestée par une hyperpigmentation des paumes de mains et/ou des plantes de pieds, a été signalée avec l'utilisation d'Emtriva, un composant du Truvada. La décoloration de la peau était généralement légère et asymptomatique et son mécanisme et sa signification clinique sont inconnus.

La molécule mère de Viread a été découverte grâce à l'effort de recherche collaboratif entre le Dr Antonin Holy, de l'Institut de chimie organique et de biochimie, Académie des sciences de la République tchèque à Prague et le Dr Erik DeClercq, de l'Institut Rega de recherche médicale, université catholique de Louvain, Belgique.

À propos de Bristol-Myers Squibb



Bristol-Myers Squibb est une société internationale qui propose des médicaments et des produits de santé. Visitez le site de Bristol-Myers Squibb sur le Web : www.bms.com

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est un laboratoire biopharmaceutique qui découvre, met au point et commercialise des spécialités thérapeutiques innovantes dans des secteurs demandeurs d'aide médicale. La mission de cette entreprise est de faire progresser les soins apportés aux patients souffrant d'affections mortelles dans le monde entier. Implantée à Foster City en Californie, Gilead est présente en Amérique du nord, en Europe et en Australie. Visitez le site de Gilead sur le Web : www.gilead.com

Énoncés prévisionnels

Énoncé prévisionnel de Bristol-Myers Squibb

Ce communiqué de presse contient des « énoncés prévisionnels » au sens de la loi américaine de 1995 intitulée Private Securities Litigation Reform Act, relative au développement de produits. Ces énoncés prévisionnels s'appuient sur les attentes actuelles et impliquent des risques et des incertitudes inhérents, ainsi que des facteurs susceptibles de retarder, de détourner ou de modifier certaines de ces attentes et susceptibles de provoquer un écart significatif entre les résultats réels et les attentes actuelles. Aucun énoncé prévisionnel ne peut être garanti. Entre autres risques, rien ne garantit que l'association médicamenteuse connaîtra un succès commercial. Les énoncés prévisionnels de ce communiqué de presse doivent être évalués en considération des nombreuses incertitudes qui pèsent sur les activités de Bristol-Myers Squibb, en particulier celles identifiées dans la discussion sur les facteurs de précaution dans le rapport annuel de Bristol-Myers Squibb sur le formulaire 10-K déposé pour l'année clôturée au 31 décembre 2005 ainsi que dans nos rapports trimestriels sur le formulaire 10-Q. Bristol-Myers Squibb n'assume aucune obligation quant à la mise à jour publique des énoncés prévisionnels, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d'événements futurs ou d'autres facteurs.

Énoncé prévisionnel de Gilead

Ce communiqué de presse contient des énoncés prévisionnels au sens de la loi américaine de 1995 intitulée Private Securities Litigation Reform Act. Ces énoncés impliquent des risques, des incertitudes et d'autres facteurs, notamment le risque que les médecins et les organismes de réglementation ne voient pas les avantages de l'ATRIPLA par rapport à d'autres antirétroviraux et soient de ce fait peu enthousiastes à prescrire le produit. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de provoquer un écart significatif entre les résultats réels et ceux auxquels il est fait référence dans les énoncés prévisionnels. Le lecteur est mis en garde et ne doit pas se fier à ces énoncés prévisionnels. Les risques sont détaillés dans le rapport annuel de Gilead sur le formulaire 10-K pour l'année clôturée au 31 décembre 2005, déposé auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis. Tous les énoncés prévisionnels s'appuient sur les informations dont Gilead dispose actuellement. Gilead n'assume aucune obligation quant à la mise à jour de tels énoncés prévisionnels.

Toutes les informations posologiques de l'ATRIPLA sont disponibles sur www.atripla.com.

Toutes les informations posologiques du SUSTIVA sont disponibles sur www.bms.com.

Toutes les informations posologiques du Truvada, du Viread et de l'Emtriva sont disponibles sur www.gilead.com

ATRIPLA est une marque commerciale de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

SUSTIVA est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb Pharma Company.

Truvada, Viread et Emtriva sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.