Le taux de chômage en Grande-Bretagne s'est maintenu près de son plus bas niveau depuis un demi-siècle, mais le nombre de personnes employées a augmenté moins que prévu dans un sondage Reuters et le nombre d'offres d'emploi a diminué pour la première fois depuis la mi-2020, a déclaré l'Office for National Statistics (ONS).

Les salaires, hors primes, ont augmenté de 4,7 %, ce qui est supérieur aux attentes de 4,5 %. Mais la valeur réelle des salaires, hors primes, a chuté plus rapidement que jamais depuis le début des enregistrements en 2001, a déclaré l'ONS, dans un contexte d'inflation galopante.

À 8 h 04 GMT, la livre était stable à 1,2051 $, après avoir atteint son plus bas niveau depuis le 5 août à 1,2008 $.

Contre l'euro, elle a peu changé à 84,275 pence.

La Banque d'Angleterre (BoE) surveille de près les données du marché du travail à la recherche de signes de refroidissement des pressions inflationnistes, mais les analystes ont déclaré que les données mitigées ne risquaient pas de faire bouger l'aiguille lors de la décision politique du mois prochain.

"Les données du marché du travail étaient un peu un panorama", a déclaré Michael Brown, responsable de l'intelligence du marché chez Caxton.

"Je ne pense pas que cela va avoir un impact sur la réflexion de la Banque d'Angleterre en termes de taux d'intérêt", a ajouté M. Brown, disant qu'il s'attendait à une autre hausse de 50 points de base des taux en septembre.

Les marchés monétaires évaluent actuellement à environ 83 % la probabilité d'une deuxième hausse consécutive de 50 points de base de la BoE le mois prochain, ce qui n'a guère changé par rapport à avant les données.

Pour l'avenir, l'attention devrait se tourner vers les chiffres de l'inflation de juillet, publiés mercredi, pour obtenir des indices sur la prochaine action de la BoE.

L'indice global des prix à la consommation devrait avoir augmenté à 9,8 % en juillet, bien que la BoE s'attende à un pic plus tard dans l'année au-dessus de 13 % dans un contexte de flambée des prix de l'énergie.