Le groupe basé à Amsterdam fabrique et distribue des produits de boulangerie (87,5% du CA) et des produits biochimiques. Présent en Europe et en Amérique du Nord, le groupe compte parmi ses actionnaires Landsdowne Partners, Franklin Mutual, ING et Morgan Stanley.
Techniquement, le titre n’a pas résisté au profit warning de novembre dernier, ni même aux résultats publiés en février. La sanction a été immédiate : un gap baissier puis un retour sur des niveaux qui n’avaient plus été revus depuis… 1989. Sanction excessive dans un marché mouvementé ?
De tels niveaux ont suscité des achats à bon compte et un rattrapage haussier. Mais après la chute, la route qui mène vers la tendance haussière est encore semée d’embûches : moyenne mobile à 20 semaines, retracements de la baisse de 2008 ont freiné la reprise.

En données quotidiennes, la consolidation sous 10,90 EUR semble arriver à son terme ou proche de ce dernier. En effet, les indicateurs affichent une divergence haussière qui évoque un changement de consensus. Le support des 9,19 EUR pourrait servir de prétexte à une fin de baisse et susciter une nouvelle envolée du titre, direction ses moyennes à 20 et 50 jours à 10 EUR, avant de viser son récent sommet à 10,90 EUR.
Tant que le titre préserve sa zone de support, on peut se positionner à l’achat dans une optique de court/moyen terme. Le stop d’invalidation est fixé sous 9 EUR.