"Les crises géopolitiques ont généralement un impact de courte durée sur les marchés", affirme Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments . Selon son scénario central, "l'attaque ‘sans précédent’ mais ‘calibrée’" de l’Iran sur Israël "n'entraînera pas d'escalade brutale", mais "la réaction d'Israël est incertaine et le stress régional intense". De plus cette attaque s'inscrit dans un contexte de "lassitude à l'égard de la hausse des actifs à risque" et " d'augmentation des volumes des actifs à risque, en particulier le crédit " depuis la fin mars.

L'impact sur les obligations "dépend du fait que le choc sur l'inflation domine ou non le frein à la croissance et la fuite vers la qualité", ajoute-t-il.