IBio annonce que MUC16 est son dernier programme cible en immuno-oncologie
Le 16 février 2023 à 22:48
Partager
iBio, Inc. a annoncé la divulgation de MUC16 comme cible de son dernier programme d'immuno-oncologie. MUC16 est une cible cancéreuse bien connue, souvent surexprimée dans plusieurs types de tumeurs solides, notamment les cancers de l'ovaire, du poumon et du pancréas . Plus précisément, MUC16 est une grande protéine extracellulaire exprimée sur plus de 80% des tumeurs ovariennes. Les cellules tumorales peuvent échapper à l'attaque immunitaire en excrétant ou en glycosylant MUC16, ce qui rend difficile pour les thérapies traditionnelles par anticorps de cibler et de détruire efficacement les cellules cancéreuses. Grâce à sa plateforme brevetée d'IA de pilotage des épitopes, l'approche innovante d'iBio face à ce défi permet à ses nouveaux anticorps monoclonaux (mAbs) de se lier à une région spécifique de MUC16 qui n'est ni excrétée ni glycosylée, contournant ainsi les deux mécanismes d'évasion des tumeurs et fournissant potentiellement un outil puissant dans la lutte contre le cancer.
iBio, Inc. est une société de biotechnologie au stade préclinique qui exploite l'intelligence artificielle (IA) pour le développement d'anticorps de précision. La société développe des produits biopharmaceutiques en utilisant la biologie computationnelle et la modélisation 3D d'épitopes sous-dominants et conformationnels, permettant ainsi la découverte de nouveaux traitements par anticorps pour les cancers difficiles à cibler et d'autres maladies. Sa technologie StableHu est un outil basé sur l'IA conçu pour prédire une bibliothèque d'anticorps avec des variantes de la région de détermination de la complémentarité (CDR) entièrement humaines sur la base d'un anticorps d'entrée. La société est en train de construire son pipeline préclinique, qui se concentre principalement sur l'immuno-oncologie. Son pipeline comprend IBIO-101, Endostatine E4, TROP-2 x CD3, MUC16, EGFRvIII, et CCR8. IBIO-101 est un anticorps monoclonal anti-CD25 qui a démontré, dans des modèles précliniques, sa capacité à se lier aux cellules T régulatrices (Treg) immunosuppressives et à les épuiser afin d'inhiber la croissance des tumeurs solides.