IAG, né de la fusion de British Airways et d'Iberia, dit avoir proposé 113 millions d'euros, soit 7 euros par action, pour les 54,15% de Vueling qu'il ne détient pas encore.

A ce prix, la compagnie est valorisée 209,3 millions d'euros selon des données Thomson Reuters.

L'offre survient alors que, de source syndicale, IAG s'apprête à annoncer vendredi un plan social qui pourrait se traduire par jusqu'à 7.000 suppressions de postes chez Iberia.

Les syndicats anticipent depuis des mois la perte de 4.000 à 7.000 emplois au sein de la compagnie aérienne espagnole, en raison d'un contexte de récession et du transfert progressif des lignes court et moyen courriers à la filiale "low-cost" Iberia Express.

"Une telle acquisition serait positive pour l'Espagne", a déclaré Willie Walsh, directeur général d'IAG. "Nous conserverions la base de Vueling à Barcelone et de nouveaux emplois espagnols seraient créés."

IAG doit publier ses comptes du troisième trimestre vendredi et annoncer le plan de restructuration d'Iberia, qui a subi une perte d'exploitation de 253 millions d'euros au premier semestre.

Suspendu dans l'après-midi alors qu'il gagnait plus de 50%, le titre Vueling a fini la séance sur un bond de 25,23% à 8,85 euros.

Tracy Rucinski, Wilfrid Exbrayat et Nicolas Delame pour le service français, édité par Marc Angrand