Le titre du premier groupe européen d’hospitalisation de santé essuie de lourdes pertes depuis le 10 janvier dernier, date à laquelle le quotidien Les Echos affirmait que les hôpitaux et les cliniques vont devoir baisser leurs tarifs de soins facturés à la Sécurité sociale. Dernièrement, le même quotidien rapportait que le groupe aurait procédé au gel de projets d’investissements en 2006 en raison du flou entourant cette baisse annoncée des tarifs hospitaliers. Le titre est au plus mal après la rupture de ses moyennes mobiles à 100 et 200 jours. La tendance haussière engagée en avril 2005 est balayée et le titre travaille depuis trois séances un soutien techniquement important à 22.30 euros, niveau d’un retracement de 38.2% de la grande hausse de 2003-2005. Excessivement survendue, la valeur pourrait trouver sur cette base un plancher à sa chute. Le fort volume observé sur cette base n’est pas sans évoquer un possible « volume en bas » et nourrit l’espoir de voir le titre corriger ses récents excès. Dans cette éventualité, un premier objectif peut être envisagé à 24 euros avant un pull back en direction de sa moyenne mobile à 100 jours vers 25 euros. La rupture des 22.30 euros en, clôture aurait raison de cette tentative de rebond, laissant redouter une sanction encore plus sévère sur 21 euros.
Réservée aux plus audacieux, la valeur peut être jouée sur le court terme dans la perspective d’un sursaut technique. Le stop sera positionné sous 22.30 euros.