Zurich (awp) - Roche fait savoir que le Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments (EMA) recommande Gavreto (pralsetinib) comme monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé présentant une fusion du gène RET (rearranged during transfection) non traité auparvant par un inhibiteur RET.

"Cet avis positif du CHMP représente un autre pas important vers notre objectif de fournir des thérapies efficaces qui ciblent les facteurs génomiques de maladies pour le plus grand nombre possible de patients atteints d'un cancer", a expliqué Levi Garraway, chef médical de Roche, en charge du développement mondial des produits.

Les altérations du RET se retrouvent dans plusieurs types de cancer, notamment de la thyroïde. Le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé présentant une fusion du gène RET touche environ 37'500 personnes dans le monde chaque année, souvent des jeunes ayant peu ou pas fumé.

La recommandation du Comité est basée sur les résultats de l'étude de phase I/II Arrow. Une décision finale de la Commission européenne est attendue dans les prochains mois.

Blueprint Medicines et Genentech, qui fait partie du groupe bâlois, commercialisent Gavreto aux Etats-Unis. Roche dispose des droits exclusifs de commercialisation pour ce traitement en dehors des Etats-Unis, à l'exception de la Chine. Il est co-développé par Blueprint Medicines et le géant pharmaceutique suisse, sauf pour la Chine.

ck/jh