La situation actuelle devrait profiter aux entreprises proposant des alternatives au nucléaire. Le groupe Schneider proposant des solutions d’efficacité énergétique pourrait profiter d’un vent de panique sur le nucléaire. Le 17 Mars, le groupe Unicrédit relevait sa recommandation sur le titre Schneider de « Conserver » à « Achat » avec pour argument la remise en cause du nucléaire après les événements survenus dans la centrale de Fukushima au Japon.
D’autres cabinets d’analyse avaient relevé leurs objectifs de cours les 17 et 18 février, à la suite des résultats rassurants du groupe.
En effet, le résultat net publié pour l’exercice 2010 et deux fois supérieurs à celui de 2009 (1.72 milliard d’euros contre 824 millions d’euros) alors que sur la même période le chiffre d’affaires a augmenté de près de 25% à 19.58 milliards d’euros. Ces publications sont ressorties dans le consensus et n’ont pas entrainé de forte réaction de la part des opérateurs de marché.
 
En 2010, le titre a suivi une belle progression soutenue par la moyenne à 20 semaines depuis le plus fort de la crise de Mars 2009.
Cette tendance haussière confirmée depuis une longue période pourrait avoir atteint un point d’orgue depuis l’échec de franchissement de la zone de résistance des 120 EUR. Les cours ont testé ce niveau plusieurs fois entre décembre et Mars, et finalement la tendance s’est inversée après de nombreux échecs de franchissement. Dans ce mouvement, la moyenne mobile à 20 semaines à cédé et les problèmes nucléaires au Japon ont amplifié la baisse du titre.
 
Pour retrouver une tendance haussière affirmée, la valeur devrait revenir au-dessus des 113 EUR rapidement, sans quoi il faudra s’attendre à une correction de plus grande ampleur en direction des 105 et 95 EUR. Au dessus des 110/113 EUR la zone est propice pour initier des positions acheteuses sur la valeur Schneider.