Un modèle économique solide et résistant. Ainsi pourrait se conclure le premier semestre du numéro trois de la gestion et du traitement des déchets. Car à défaut d’afficher une forte croissance – le contraire eut été surprenant dans le contexte économique actuel - le groupe a su faire preuve d’adaptation et de solidité, des qualités qui séduisent investisseurs et analystes.
Après présentation de ces chiffres, certains bureaux d’étude ont revu à la hausse leur opinion sur le dossier. Ainsi Société Générale a fait le grand écart en passant d’une cible à 52 EUR à 82 EUR, tandis que Natixis a relevé son objectif de 59 à 73 EUR.
Techniquement, la valeur a violemment chuté au cours du second semestre 2008 : cours divisé par trois, les supports de 2004 et 2005 emportés, il a fallut le soutien des 30 EUR pour enrayer l’hémorragie. Ce temps est révolu, le titre s’attache désormais à regagner le terrain perdu. Le passage des 50 EUR lui a permis d’accentuer cette recovery et de dépasser largement notre objectif de hausse.
Au cours actuel, le titre a atteint une cible majeure qui correspond à un retracement précis de 50% de la chute de 2008 et à la moyenne à 100 semaines. De quoi justifier une consolidation, mais surement pas un retournement de tendance. La configuration demeure haussière sur tous les horizons de temps sans signes évidents de faiblesse.

A plus court terme, la consolidation a pris forme sous 66 EUR ; dans le même temps, la volatilité se resserrait tandis qu’un soutien s’imposait sur la moyenne à 20 jours (également Bollinger basse). Le titre hausse à nouveau le ton, retrouve l’appui des volumes (déjà supérieurs au volume moyen quotidien) et de la volatilité pour repartir de l’avant. 66 puis 69 et 74,5 EUR, voici le nouveau chemin de route que la valeur pourrait suivre prochainement. On suit l’itinéraire, tout en plaçant un stop de protection sous la moyenne à 20 jours à 59 EUR.