Seche Environnement est le numéro trois français des services liés à l’environnement (derrière Veolia et Suez Environnement). De taille plus modeste que ses principaux rivaux, le groupe n’en demeure pas moins un acteur incontournable du secteur, spécialiste dans la gestion des déchets ménagers et des déchets dangereux. En 2007, le groupe a payé le prix fort son entrée sur le marché du traitement de l’eau en acquérant en haut de cycle 33% du capital de la Saur. Si son cœur de métier a su faire preuve de résistance au cours de l’année 2009 (CA en baisse de 2,7%), la couteuse restructuration de la SAUR a pesé lourd sur les comptes de l’entreprise (baisse du bénéfice de 21,5%).

Pour 2010, la direction fait preuve de prudence et envisage une stabilité de ses agrégats financiers. Sur les marchés, le titre affiche du retard par rapport à ses concurrents ; avec un PER de 11 (contre plus de 16 pour Veolia et Suez Environnement), il reste bon marché. Une valorisation attractive juge le courtier Aurel qui a revu sa guidance de « conserver » à « acheter » avec un objectif relevé à 63 EUR.

Techniquement, la tendance est haussière et encadrée par un canal ascendant. Depuis son plancher de 2008 à 30 EUR, le titre s’est attaché à reconquérir ses moyennes à 20 et 50 semaines, cette dernière faisant désormais office de soutien majeur à la tendance de fond.

A plus court terme, le titre rebondit sur 51 EUR (convergence de la moyenne à 50 semaines) sur fond de reprise des indicateurs quotidiens et sort sur un gap d’échappement d’un bandeau qui s’imposait depuis deux mois entre 51 et 54,6 EUR (moyenne à 50 jours). Les volumes reprennent de l’ampleur et dépassent le volume moyen quotidien.
En d’autres termes, le titre sort de sa réserve et ce mouvement pourrait marquer le début d’une vague de rattrapage susceptible de reconduire les cours à 57,5 et 63 EUR.
Premier objectif atteint, nous maintenons une stratégie haussière tout en relevant le stop de protection à 53 EUR.