Depuis 1992, Trilogiq accompagne les industriels qui mettent en œuvre la méthode  « lean manufacturing ». Cette organisation du travail permet d’intégrer l’expérience et les besoins de ses utilisateurs pour améliorer l’efficacité dans les chaines de montages. Il s’agit de pouvoir, entre autre, améliorer l’ergonomie et diminuer les sources de gaspillages.

Lors de la publication du premier semestre de l’exercice en cours, le groupe a annoncé une baisse significative de la marge opérationnelle, passant de 20.2% à 13.2%. La direction explique ce recul par l’augmentation des frais de personnel (recrutement dans les filiales) et par la hausse des matières premières. Conséquence directe : au bas du compte d’exploitation le différentiel se retrouve avec une baisse de la marge nette de 14.8% à 8.7%.
Les perspectives positives du groupe s’articulent autour de deux axes : maintien du chiffre d’affaires grâce à une politique de défense des prix et poursuite de gains de productivité industrielle.

La notation Surperformance fait ressortir de bons atouts fondamentaux. Le faible niveau de la valorisation avec un PER de 6.42x et 5.80x pour les estimés de 2012 et 2013, offre un réel attrait. De plus, le consensus Thomson Reuters indique un objectif de cours moyen à 21.7 EUR soit un potentiel de plus de 60% et la situation financière se démarque par un excédent de trésorerie d’un montant de 17,8 millions d’euros.

Techniquement, le titre a violemment corrigé depuis la crise des marchés en été 2011. Propulsé sur la zone basse actuelle, ce dernier semble rentrer dans une large phase d’accumulation comprise entre 12.30 EUR et 14.70 EUR. Néanmoins, la pertinence de cette borne inférieure pourrait permettre de relancer le titre, une nouvelle fois, sur la zone des 14.70 EUR voire en cas de franchissement de viser d’autres cibles haussières proches des 15.60 EUR.
Un stop de protection sera positionné sous les 11.50 EUR afin de protéger la position contre une sortie baissière du trading range.