La Commission européenne accueillera des experts techniques du Groupe des Sept (G7) pendant trois jours la semaine prochaine à Bruxelles, dans le but d'élaborer un plan final pour l'interdiction des diamants d'origine russe, selon des sources familières avec la question.

L'Union européenne est membre du G7 avec la France, l'Allemagne et l'Italie. La Commission n'a pas immédiatement commenté la réunion.

Les sources ont déclaré que la date de mise en œuvre prévue pour le 1er janvier avait été repoussée en raison de la lenteur des négociations, mais que le G7 avait pour objectif de mettre en œuvre l'interdiction à partir du premier trimestre de l'année prochaine.

La Commission devrait proposer aux Etats membres son 12ème paquet de sanctions contre la Russie la semaine prochaine, en mettant l'accent sur la réduction des revenus de Moscou provenant des diamants.

Un diplomate de l'UE a déclaré que la proposition de la Belgique, qui suggère de tracer les diamants à partir du stade brut à Anvers, serait étroitement reflétée dans la proposition de la Commission.

Le G7 a examiné trois autres propositions émanant d'un groupe industriel français, de l'Inde et du Conseil mondial du diamant.

Anvers, en Belgique, est la principale plaque tournante du commerce mondial de diamants bruts, tandis que l'Inde est le centre de polissage des diamants avant leur revente.

L'entreprise publique russe d'extraction de diamants Alrosa a fait l'objet de sanctions de la part des États-Unis, mais pas de l'Union européenne. Les grandes marques occidentales de joaillerie ont commencé à éviter les diamants russes peu après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février de l'année dernière. (Reportage de Julia Payne ; Rédaction de Jan Harvey)