La bourse de Paris s'arroge près de 0,6% ce matin, autour des 7280 points, à quelques jours d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) très attendue, et dont l'issue paraît encore très incertaine.

Les menaces croissantes qui pèsent sur l'économie européenne, récemment confirmées par toute une série d'indicateurs en berne, contrarient la volonté affichée de la BCE de continuer à resserrer sa politique monétaire.

L'institut de Francfort marche actuellement sur des oeufs, l'accumulation des signes de ralentissement sur le Vieux Continent dans un environnement mondial complexe, notamment au vu des difficultés rencontrées par la Chine alimentant les craintes d'une récession globale sur la seconde moitié de l'exercice.

Résultat, les économistes sont plus partagés que jamais quant à savoir si la situation économique de la zone euro poussera la Banque centrale européenne (BCE) à relever encore ses taux directeur jeudi.

Deux écoles de pensée semblent aujourd'hui s'opposer. La première, incarnée notamment par BofA ou Capital Economics, veut que les chiffres élevés de l'inflation, qui signalent une persistance de la crise du coût de la vie dans la zone euro, justifient une nouvelle hausse de taux.

D'autres analystes comme ceux de Barclays, Commerzbank ou Deutsche Bank jugent à l'inverse que la BCE, après avoir rehaussé ses taux directeurs de 1,25 point de pourcentage depuis juillet 2022, a atteint son niveau final.

La BCE n'est pas la seule grande banque centrale à être confrontée à un véritable casse-tête et la Réserve fédérale devra, elle aussi, faire des choix cruciaux la semaine prochaine, à l'occasion de son FOMC des 19 et 20 septembre.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Bic se déclare 'en bonne voie d'atteindre en 2025 les objectifs à cinq ans fixés' dans le cadre de son plan stratégique Horizon, présenté en novembre 2020. Il revendique ainsi une croissance d'environ 600 millions d'euros de son chiffre d'affaires sur 2020-2022 en années pleines, et une génération de flux nets de trésorerie disponible d'au moins 200 millions attendue pour la cinquième année consécutive en 2023.

TFF Group affiche au titre de son premier trimestre, un chiffre d'affaires de 125,6 millions d'euros, en croissance de 15% (+18% à taux de change et périmètre constants), porté par ses deux pôles d'activité vin et alcools (+10,8% et +25,3% respectivement en comparable).

Société Générale a annoncé lundi qu'elle allait s'associer avec la société d'investissement canadienne Brookfield Asset Management afin de lancer un fonds de dette privée d'un montant de dix milliards d'euros.

Enfin, Stellantis a annoncé lundi le lancement de la troisième tranche de son programme de rachat d'actions, pour un montant maximum de 500 millions d'euros.

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