La bourse de Paris conforte une avance de +0,5%, le CAC40 se hisse au-delà des 7.680 : cela devrait suffire pour inscrire un nouveau record absolu de clôture, à défaut de parvenir à retracer les 7.700 points (suspense !).
Le CAC40 est tiré par L'Oréal, Renault et AXA et URW (+2%) , ce qui compense largement les -2% de Dassault Systèmes et les -1,1% de Cap Gemini.
L'Euro-Stoxx50 (+0,6%) pulvérise un nouveau record absolu à 4.744 dans le sillage d'Amsterdam (+1,3%) qui aligne une 16ème hausse en 17 séances(et +10% en ligne droite depuis le 17 janvier, grâce à 2 titres qui constituent 100% de la hausse : ASML puis Adyen).

Pour Wall Street, il pourrait s'agir de la 15ème semaine de hausse sur une série de 16 et cela semble plutôt bien parti : alors que les 3 principaux indices avaient rouvert en léger repli, les 3 'allument du vert', à commencer par le S&P500 (record à 5.035)... et le Nasdaq composite (+0,3%) repasse la barre des 16.000, le Nasdaq-100 (+0,25% vient de valider les 18.000, record absolu).

Les investisseurs comptent sur la série d'indicateurs économiques attendus dans les prochains jours afin d'entretenir la dynamique haussière en place depuis le début de l'année.

La vigueur de l'économie américaine a surpris ces dernières semaines, notamment du côté de l'emploi, ce qui tend à suggérer que la croissance reste solide Outre-Atlantique malgré les craintes d'une récession à venir.

La résistance de l'activité a jusqu'ici éclipsé les tensions sur le compartiment obligataire, avec un rendement des Treasuries à dix ans qui culmine à près de 4,19%, au plus haut depuis le début de l'année.

Les T-Bonds voient leur détente initiale s'évaporer (+1Pt à 4,200%), nos OAT et les Bunds n'affichent plus qu'une détente très marginal de -1,5Pt : les rendements se maintiennent au-dessus de seuils de résistance débordés vendredi.

En Europe, l'activité semble au point mort depuis l'été, ce qui semble justifier la décote en termes de valorisation qu'affichent les actions du Vieux Continent face à leurs homologues américaines.

Le marché prendra connaissance dès demain de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, qui devrait avoir ralenti en janvier (les ventes de détail sont ressorties inchangées selon les données de géants de la distribution), ce qui pourrait confirmer la perspective d'un prochain assouplissement monétaire.

D'autres indicateurs importants suivront, comme les prix à l'importation et les ventes de détail jeudi, avant la confiance des consommateurs du Michigan vendredi.

D'un autre côté, des indicateurs meilleurs que prévu pourraient refroidir l'enthousiasme pour les actions, de crainte que cela n'incite la Réserve fédérale à reporter ses futures baisses de taux.

Plusieurs responsables de la Fed ont récemment repoussé l'horizon d'une détente des taux, avec peut-être pas plus de deux à trois baises de taux envisagées pour 2024, au vu de la croissance singulièrement robuste.

L'autre catalyseur espéré pourrait venir des entreprises, avec la saison des publications des résultats du quatrième trimestre appelée à se poursuivre dans les jours qui viennent.

Sur le front des devises, le Dollar se raffermit de 0,1% environ et l'Euro recule de -0,15% vers 1,0765$.
Pénalisé p1215$/Oz, le pétrole reste quasi inchangé mais campe au-dessus de 82$ à Londres.

L'attention des gérant va continuer de se focaliser sur les trimestriels : si les annonces doivent se faire moins nombreuses aux Etats-Unis, plusieurs groupes de premier plan tels que Coca-Cola, Kraft Heinz, Cisco ou Applied Materials ont prévu de dévoiler leurs comptes cette semaine.

Le rythme va au contraire s'accélérer en Europe, et tout particulièrement en France où les publications d'EssilorLuxottica, Capgemini, Airbus, Schneider Electric, Safran, Stellantis, Pernod Ricard, Orange, Stellantis et Renault sont attendues au cours des prochains jours.

Dans l'actualité des sociétés françaises, ACC (Automotive Cells Company), la coentreprise de batteries pour véhicules électriques de Stellantis, Mercedes-Benz et Saft (filiale de TotalEnergies), annonce la clôture d'une levée de dette de 4,4 milliards d'euros, garantie par un consortium de banques commerciales.

Quadient annonce avoir franchi une nouvelle étape dans le développement de son réseau de consignes colis connectées, avec plus de 20.000 unités Parcel Pending by Quadient installées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie à la fin du mois de janvier 2024.

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