Au lendemain d'une séance des '3 sorcières' qui avait vu le CAC40 inscrire de nouveaux sommets absolus, l'indice ne lâche rien, ou presque avec un repli de -0,2 -0,3%, dans des volumes quasi inexistants (0,5MdE à 13H, 0,7MdE à 15H), ce qui n'est pas une surprise en l'absence des opérateurs américains (célébration du 'Washington's Birthday').

Les valeurs françaises ne réagissent quasiment pas aux propos Bruno Le Maire ce dimanche au '20H' de TF1.
Le ministre de l'Economie et des Finances, a annoncé ce weekend une révision à la baisse les prévisions de croissance du pays pour 2024, passant de 1,4% à 1% (tout comme le FMI, mais l'OCDE n'attend pas plus que 0,6%, le consensus des économistes table sur 0,8%).
Par conséquent, l'État va devoir réaliser 'dix milliards d'euros d'économies supplémentaires'.
Les places européennes sont également en repli, mais elles n'affichent que des écarts symboliques (-0,2% pour l'E-Stoxx50).

Après la déferlante de résultats, de statistiques et de décisions monétaires des dernières semaines, la semaine qui commence s'annonce plus calme que les précédentes... mais attention à la publication des trimestriels de Nvidia mercredi : les attentes sont stratosphériques et à l'origine d'un gain qui atteint déjà +46% cette année.
Toute déception pourrait se traduire par de lourdes prises de bénéfices et impacterait le secteur des semiconducteurs, locomotive du S&P500 depuis l'automne 2022.

Côté chiffres US jugés importants par Wall Street, il faudra attendre ce jeudi pour découvrir les résultats préliminaires des enquêtes de S&P Global réalisées auprès des directeurs d'achat (PMI) du secteur privé.

Le marché fera également le point sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine avec la parution, mercredi soir, des 'minutes' de la réunion de janvier, qui avait vu la Fed maintenir ses taux inchangés.

Les anticipations de baisse des taux aux Etats-Unis ont été fortement revues à la baisse ces derniers temps dans le sillage des bons chiffres sur la croissance, l'emploi et l'inflation.

Alors que le marché tablait en début d'année, sur une baisse des taux de 175 à 200 points de base à partir de mars, ce ne sont plus que 100 points de base qui sont désormais escomptés, et à compter du mois de juin.

En Europe, la semaine s'annonce encore relativement chargée avec les annonces à venir d'Air Liquide, Carrefour, Nestlé, Mercedes-Benz, AXA, Engie, Deutsche Telekom, Allianz ou encore BASF.

Les marchés obligataires somnolent en l'absence de tout catalyseur, avec des OAT et des Bunds qui décalent de +1Pt à 2,89% et 2,41% respectivement, les 'Gilts' britanniques se tendent de +4Pts à 4,15%.
Calme plat également sur le front des changes avec un Euro s'effritant de -0,05% à 1,0770$.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Le groupe spécialisé dans la logistique du froid Stef indique que son conseil d'administration a décidé l'annulation de 150.000 actions auto-détenues, soit 1,15% du capital social, des actions qui avaient été acquises dans le cadre d'un programme de rachat d'actions.

Thales annonce qu'il va fournir, avec sa solution SurfSAT-L, des capacités de communication par satellite aux frégates F126, les frégates les plus importantes au sein de la flotte de la Marine allemande, capables d'opérer à toutes les latitudes.

Air Liquide annonce investir plus de 50 millions d'euros pour construire une nouvelle unité de production innovante à Singapour et pour transformer ses installations actuelles situées à Malta (Etat de New York), dans le but de fournir de l'azote ultra-pur à GlobalFoundries.

Veolia annonce avoir signé, via sa filiale hongroise, un accord avec Uniper pour l'acquisition d'une centrale électrique d'une capacité installée d'environ 430 mégawatts située à Gönyű, dans le nord-ouest de la Hongrie.


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