Paris retombe vers ses planchers du jour et s'éloigne des 4.400Pts (du 29 février dernier) et s'enfonce de -1,34% vers 4.385,06Pts.

L'Euro-Stoxx50 ne s'en sort pas mieux (-1,35%) malgré la résilience de Wall Street qui se contente de variations micrométriques (de +0,2% à +0,4%) mais positives.

Les indices US digèrent sans dommage l'accélération haussière de mardi et mercredi provoquée par l'anticipation d'un immobilisme de la FED se prolongeant au-delà du mois de juin, les places européennes pâtissent de l'affaiblissement du Dollar (qui menace de s'enfoncer sous 1,14/E).

Les indices US n'ont même pas salué à 15H30 la nette embellie de l'indice PMI de Chicago qui bondit de 47,6 vers 53,6 (au lieu de 50,7 attendu), pas plus qu'ils n'avaient réagi vers 14H30 à la publication d'une hausse de +11.000 demandeurs d'indemnités chômage aux Etats Unis à l'issue de la semaine s'achevant le 25/03.

Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct souligne que 'les nombreuses données à venir d'ici la fin de la semaine incitent aussi à un certain degré de prudence'.

Côté chiffres européens, l'indice des prix à la consommation (IPC) de la France augmenterait de 0,7% en mars 2016 par rapport au mois précédent, comme en mars 2015, d'après l'estimation provisoire réalisée par l'Insee.

Par ailleurs, les dépenses de consommation des ménages français en biens ont augmenté de 0,6% en volume en février, dépassant leur précédent plus haut niveau atteint début 2011, tandis que les prix de production des produits industriels ont reculé de 0,5%.

Europe et selon l'estimation 'flash' d'Eurostat, l'indice des prix harmonisé IPCH a reculé de 0,1% par rapport à mars 2015 (après -0,2% en février), une évolution qui s'explique par la chute de -8,7% des prix de l'énergie.

Sur le plan des valeurs, Bouygues (-3,6%) fait figure de lanterne rouge du CAC40, après que le conglomérat et Orange (-1,2%) aient reporté de quelques jours la fin de leurs discussions portant sur l'avenir de Bouygues Telecom.

Airbus, pénalisé par la fermeté de l'Euro, essuie aussi l'un des plus forts replis de l'indice (-2,7%). Kering et LVMH reculent de -2,5% pour des motifs identiques.

Parmi les valeurs plus modestes, Actia Group recule de 6% après la publication par la société d'électronique embarquée d'un résultat opérationnel en baisse de 7,5% à 19,8 millions d'euros au titre de 2015.

A noter la rechute de -7,7% de Neopost (vers 18,5E) au lendemain d'un rebond de +4% en clôture et jusqu'à +6% en séance).

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