La bourse de Paris consolide de -0,4%, vers 7.180 points, notamment pénalisée par le luxe avec Kering et LVMH à -2,3%.

Après dix séances de hausse sur 13 grâce à un regain d'optimisme sur l'inflation et la conjoncture économique américaine - les investisseurs semblent vouloir prendre quelques bénéfices.
Notons que depuis le 27 novembre, le CAC a repris plus de 6% en ligne droite pour re-franchir consécutivement les seuils des 6800, 6900, 7000, 7100 et 7200 points.
Et ce n'est rien en regard des +12,5% du Nasdaq en 13 séances de hausse sur 15.
Wall Street vient de rouvrir en repli avec de modestes écarts s'étageant de -0,1% à -0,25% (Nasdaq).
Après un tel parcours, il est parfaitement normal de voir les marchés faire une petite pause pour digérer ce mouvement particulièrement puissant, qui lui a permis de réactiver sa tendance haussière de court terme.

'Un tel rebond technique était envisageable après trois mois consécutifs de recul des actions mondiales qui avaient abouti à des configurations extrêmes sur bon nombre d'indicateurs (marchés survendus, positionnement des investisseurs)', rappelle-t-on chez BNP Paribas Asset Management.

L'enthousiasme des marchés s'explique par le récent réajustement des perspectives de hausses des taux aux Etats-Unis, avec une probabilité de resserrement désormais évaluée à 0% à l'issue de la prochaine réunion de la Fed.
Si les investisseurs anticipent la fin du cycle de resserrement monétaire des grandes banques centrales, la persistance d'une inflation élevée pourrait remettre en cause l'optimisme des marchés, font remarquer les équipes de BFT Investment Managers.
ion de portefeuille.

Sur le compartiment obligataire, nos OAT et les Bunds effacent -4Pts respectivement, le rendement des Treasuries américains à dix ans se détend de nouveau vers 4,463%, alors que la décrue de l'inflation devient de plus en plus visible en raison de la chute des prix de l'énergie.

Par ailleurs, l'activité manufacturière faiblit : l'indice 'Philly Fed', calculé par la Fed de Philadelphie, a augmenté de trois points, mais est resté négatif à -5,9 ce mois-ci.
Il s'agit de la 16e lecture négative de l'indice au cours des 18 derniers mois.

Dans l'ensemble, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a donc continué de diminuer. L'indicateur des expéditions est devenu négatif, tandis que l'indicateur des nouvelles commandes est positif mais faible.

L'indice de l'emploi indique une stabilité globale de l'emploi, et les deux indices de prix indiquent des hausses globales des prix. Les indicateurs futurs suggèrent que les prévisions de croissance des entreprises pour les six prochains mois restent modérées.
Du côté de l'énergie, les cours pétroliers décrochent de -1,9% à -2% (le 'Brent' retombe vers un plancher de 79,5$) après l'annonce, hier, d'une hausse hebdomadaire des stocks de pétrole brut (le WTI américain lâche 2,1% à 76,6$).

Dans l'actualité des sociétés françaises, ADP a annoncé hier soir que le trafic passagers de ses deux aéroports parisiens avait augmenté de 8,3% en octobre par rapport au même mois de l'an dernier, pour atteindre 8,9 millions de personnes transportées.

A l'occasion de sa publication trimestrielle, Vallourec indique attendre désormais un RBE (résultat brut d'exploitation) entre 1075 et 1175 millions d'euros pour 2023 (contre un RBE attendu précédemment entre 950 millions et 1,1 milliard).

Enfin, TotalEnergies EP Gabon, détenue à hauteur de 58,28% par TotalEnergies et de 25% par l'Etat Gabonais, publie un résultat net de 18 millions de dollars au titre du troisième trimestre 2023, en légère amélioration de 6% par rapport au deuxième.

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