La bourse de Paris termine sur un équilibre quasi-parfait, à 8151 point (-0,02%), tiraillée entre les performances de Renault (+3,1%) et Eurofins Scientific (+1,6%) d'une part, et les replis de Carrefour (-2,8%) ou EssilorLuxottica (-2,3%) d'autre part.

Ce matin, les investisseurs ont pris connaissance d'une série de statistiques : le déficit commercial des Etats-Unis s'est accru à 68,9 milliards de dollars en février, par rapport à 67,6 milliards du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de 67,4 milliards), selon le Département du Commerce.

Cette augmentation de 1,9% du déficit d'un mois sur l'autre reflète une hausse de 2,2% des importations de biens et services par les Etats-Unis, à 331,9 milliards de dollars, alors que leurs exportations se sont accrues de 2,3% à 263 milliards.

Le Département du Travail annonce avoir enregistré 221.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis pour la semaine du 25 mars, un chiffre en hausse de 9.000 par rapport à celui révisé de la semaine précédente (212.000 au lieu de 210.000).

Les publications d'indices 'macro' avaient débuté ce matin avec l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France : il s'est redressé de 48,1 en février à 48,3 en mars, signalant la plus faible baisse de l'activité du secteur privé depuis le début de l'actuelle période de contraction, amorcée il y a dix mois.

Contrairement à celle de l'activité, la contraction du volume global des nouvelles affaires s'est accélérée dans l'ensemble du secteur privé, tendance ayant reflété une accentuation du repli de la demande dans le secteur manufacturier comme dans celui des services.

En zone Euro cette fois, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale ressort à 50,3 en mars contre 49,2 en février.
La croissance dans le secteur privé en mars n'a toutefois été que marginale, le maintien de la contraction dans le secteur manufacturier ayant nuancé l'impact d'une croissance seulement modérée dans celui des services.

Les marchés obligataires n'ont pas beaucoup varié après la rafale de chiffres détaillés ci-dessus : les T-Bonds US qui se détendent de -1,5Pt vers 4,34% ont fluctué entre 4,33 et 4,38% au fil des heures.
Nos OAT effacent -5Pts à 2,861%, les Bunds -4Pts à 2,36% et les Gilts britanniques restent inchangés à 4,056%.

De son côté, l'or s'approche des 2300$ l'once (2292$, +0,5%) tandis que l'Euro poursuit sa remontée face au $ et s'adjuge encore +0,35% vers 1,087$/E.

'Même les investisseurs individuels, qui étaient jusque-là positionnés à la vente, s'y mettent', souligne DeftHedge. 'Au cours de la dernière semaine, les fonds d'investissement ont renforcé leurs positions acheteuses', indique le gestionnaire de risque.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Solutions 30 (-13%, à 2E) publie un résultat net part du groupe (RNPG) négatif à hauteur de -22,7 millions d'euros pour l'année écoulée, mais en net redressement par rapport à 2022 (-50,1 millions), avec une marge d'EBITDA ajusté en amélioration de 190 points de base à 7,1%.

Synergie publie au titre de 2023 un résultat net part du groupe (RNPG) en baisse de 10,6% à 74,9 millions d'euros, et un EBITDA en recul de 5,6% à 153,2 millions, du fait notamment du ralentissement sur certains marchés plus impactés économiquement (dont la France).

Gaussin, en proie à des difficultés, a annoncé jeudi avoir obtenu une procédure de sauvegarde afin de garantir la pérennité de l'entreprise et de maintenir l'emploi.

Enfin, Renault (+50% depuis le 17 janvier) a présenté jeudi la nouvelle génération de son 4X4 de ville, le 'Captur', un modèle qui figure aujourd'hui parmi les véhicules les plus vendus sur le segment des SUV urbains en France


Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.