Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris continuait son ascension dynamique (+1,95%) mercredi après les débuts nettement dans le vert de Wall Street, toujours soutenu par les déclarations du président américain.

A 15H33 (14H33 GMT), l'indice CAC 40 prenait 94,91 points à 4.953,49 points, dans un volume d'échanges de 2 milliards d'euros. La veille, le marché Parisien avait progressé de 0,28%.

La cote Parisienne a franchi le cap des 4.900 points dans la foulée de l'ouverture et a ensuite inscrit un record annuel, à 4.955,37 points, retrouvant ainsi son plus haut niveau depuis fin novembre 2015.

"Le discours de Donald Trump devant le Congrès américain a permis aux investisseurs de continuer d'espérer et d'anticiper", ont souligné les analystes de Mirabaud Securities.

M. Trump a promis de consacrer mille milliards de dollars d'investissements publics et privés pour remettre à niveau les infrastructures américaines, évoquant également mais sans donner de détails, une réforme fiscale "historique".

Le marché réagit à la fois aux propos de Donald Trump et à la perspective d'une "remontée plus rapide que prévu des taux d'intérêt" de la banque centrale américaine, a aussi relevé auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.

En termes d'indicateurs, en zone euro, la croissance du secteur manufacturier s'est accélérée en février. Aux Etats-Unis, en janvier, l'inflation a accéléré sa progression pour atteindre son plus haut niveau en presque quatre ans. L'indice ISM d'activité dans l'industrie de février est encore attendu.

Sur le terrain des valeurs, Arcelormittal prenait 4,30% à 8,67 euros tandis que Société Générale progressait de 4,38% à 43,73 euros, Crédit Agricole 3,69% à 11,82 euros et BNP Paribas 4,17% à 57,43 euros.

Groupe Fnac bondissait de 12,02% à 63,27 euros. L'acquisition de Darty a pesé sur le résultat net du nouvel ensemble consolidé Fnac Darty en 2016, mais a permis de faire progresser les ventes et la rentabilité. Son PDG, Alexandre Bompard, a par ailleurs annoncé que le groupe devrait annoncer des "mesures sociales" d'ici à la fin du premier semestre, mais celles-ci resteront "relativement limitées".

Renault prenait 3,43% à 86,58 euros tandis que PSA progressait de 2,37% à 18,39 euros, sans pâtir d'un repli de 2,9% du marché automobile français en février. Le groupe PSA a davantage souffert (-7,4%) que son rival Renault qui a perdu 3,8%.

Suez perdait 1,73% à 13,91 euros après avoir affiché une certaine prudence pour l'année à venir dans un contexte macroéconomique toujours "contrasté" et après des résultats 2016 conformes aux objectifs.

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