Les places boursières européennes ont refait, hier, le plein de confiance, en s'offrant de beaux rebonds, alimentés par la consommation cyclique, les matériaux de base et la technologie. Aux Etats-Unis, le tableau est moins favorable, notamment au niveau des technologiques, qui ont globalement cédé un peu de terrain. Malgré l'amende record dont il a écopé en Europe, 4,3 milliards d'euros, Alphabet a clôturé à l'équilibre. Pour l'anecdote, et parce que tout le monde en parle alors il n'y a pas de raison, Amazon a brièvement franchi le cap symbolique des 900 milliards de dollars de capitalisation en séance, avant de clôturer en léger repli. C'est le poids des huit premières capitalisations françaises additionnées.

Dans l'actualité géopolitique, Donald Trump, sous la pression de son propre camp, a dû déclarer qu'il adhérait aux conclusions des services de renseignement américains selon lesquelles la Russie avait interféré dans l'élection de 2016. Il avait affirmé le contraire 48 heures avant aux côtés de Vladimir Poutine, provoquant un tollé aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, les observateurs s'attendent à ce que Theresa May puisse un peu se reposer avec la coupure parlementaire estivale qui approche.

Le rythme des publications d'entreprises accélère. Parmi les temps forts du jour, citons Taiwan Semiconductor, l'un des baromètres du secteur des puces, Unilever et SAP en Europe, mais aussi Philip Morris, Danaher et Blackstone aux Etats-Unis avant l'ouverture de Wall Street, puis Microsoft post-clôture. En France, Publicis, Dassault Aviation et Gecina sont sur les tablettes.

Les premiers indicateurs avancés sont légèrement négatifs ce matin. L'Asie est hésitante avec de faibles variations autour de l'équilibre.

Les temps forts économiques du jour

Après les ventes de détail britanniques (10h30, consensus +0,1%), c'est une salve d'indicateurs américains qui attend le marché. L'indice Philly Fed d'abord (14h30, consensus 21,6), les inscriptions hebdomadaires au chômage ensuite (14h30, consensus 220 000), l'indice du Conference Board enfin (16h00, consensus +0,4%).

L'euro se négocie 1,16511 USD, en légère hausse. L'once d'or perd encore un peu de terrain à 1 225 USD. Sur le marché pétrolier, il faut 68,84 USD pour un baril de WTI (-0,1%) et 72,78 USD pour un baril de Brent (-0,2%).

Les principaux changements de recommandations

• JP Morgan démarre le suivi d'Aroundtown à surpondérer en visant 8,70 EUR.
• HSBC abaisse sa recommandation sur bioMérieux d'achat à conserver en visant 75 EUR.
• JP Morgan passe de souspondérer à neutre sur Electrolux, malgré un objectif ramené de 235 à 225 SEK.
• Inderes passe d'alléger à accumuler sur Finnair, malgré un objectif réduit de 9,20 à 7,75 EUR.
• Baader Helvea passe d'acheter à conserver sur Grammer, valorisé 60 EUR.
• Jefferies reste à conserver sur Munters, dont l'objectif passe de 57 à 45 SEK.
• Barclays passe de souspondérer à pondération en ligne sur Novartis, revalorisé de 70 à 80 CHF.
• Goldman Sachs passe de neutre à achat sur Salzgitter, revalorisé de 49,50 à 52 EUR.
• UBS reste à la vente sur Temenos mais revalorise de 84,50 à 90 CHF.
• Wedbush Morgan revalorise Ubisoft de 100 à 113 EUR en restant à surperformance.

L’actualité des sociétés

Boeing et Airbus seraient prêts à s'allier pour décrocher un gros contrat d'hélicoptères en Allemagne. Carrefour a racheté la chaîne de magasins biologiques So.bio. Iliad a franchi le cap du million d'abonnés mobiles en Italie en moins de deux mois. Soitec, Xilam, Manutan, Adocia et GL Events ont publié leurs trimestriels.

Une grosse association automobile américaine alerte sur les risques liés aux droits de douanes accrus sur les importations aux Etats-Unis. Unicredit a cédé 537 millions d'euros de créances douteuses à Banca IFIS. Les résultats d'IBM bien accueillis, ceux d'American Express et eBay moins. Amazon dément vouloir concurrencer Cisco sur les commutateurs réseaux. Grève en vue chez Ryanair les 25 et 26 juillet.