Les marchés repassant brutalement en mode 'risk-on', avec un record historique de 32.040 sur le Dow Jones, un record pulvérisé pour le DAX30 à 14.400, un record annuel pour le CAC40, cela s'accompagne de la remontée des rendements des obligations d'Etat, aussi bien aux Etats Uni que dans la zone euro.
Les T-Bonds US affichent +5Pts à 1,605%, les Bunds +2,5Pts à -0,276% et nos OAT +1,5Pt à -0,032%.
Plus au Sud, stabilité parfaite des Bonos espagnols, légère embellie des BTP italiens vers 0,755Pts (-1Pt symbolique).
C'est donc la mécanique des fluides (vases communicants) qui s'impose même si les investisseurs attendent d'ici jeudi (réunion de la BCE) que la banque centrale réaffirme sa détermination à agir en cas de hausse persistante des rendements, par exemple en ayant recours à son programme d'achats d'urgence face à la pandémie, le fameux 'PEPP'

Certains stratèges estiment -malgré une tendance à la hausse qui semble solidement établie-, que le redressement des rendements obligataires n'est que 'temporaire' et que l'inflation ne constitue qu'une menace encore lointaine, les banques centrales disposant encore de nombreux expédients techniques pour contenir la hausse des taux.

Du côté des indicateurs, la production industrielle en Allemagne a déçu: elle a chuté de 2,5% en janvier -en séquentiel- par rapport à décembre selon Destatis (impact négatif de la fin de la TVA réduite au 31 décembre entraînant une baisse de 12,1% de la production automobile en janvier), et de -4,2% sur 12 mois.
Le marché prendra connaissance demain des derniers chiffres du PIB de la zone euro pour le quatrième trimestre puis, mercredi, des données concernant l'inflation aux Etats-Unis, un indicateur qui sera suivi de près compte tenu des récentes interrogations entourant l'évolution des prix.

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