La tendance, nettement positive en début de matinée (avec des hausses assez homogènes autour de +0,9% peu après l'ouverture) s'est assez rapidement retournée et les indices US affichaient déjà des replis voisins de -1% à la mi-séance.

Wall Street a fini proche des plus bas du jour : le Dow Jones a limité la casse avec -0,65% (grâce à Goldman Sachs +2,9%, UnitedHealth +1,5%, Verizon +1%) à 37.735, mais le S&P 500 s'est enfoncé de 1,2% (autant que vendredi) à un peu moins de 5062.

Le Nasdaq Composite a décroché de 1,8% à 15.885, dans le sillage de Salesforce -7,1%, Tesla -5,6%, Zscaler -3,6%, Autodesk -3,1%, Netflix, Broadcom et Nvidia -2,5%, Apple -2,2%, Microsoft -2%, AMD et Alphabet -1,8%, PayPal -1,7%, Amazon -1,4%.

Les pertes initiales ont été causées par des ventes de détail supérieures aux attentes (tensions des taux préjudiciables aux 'technos'), puis se sont alourdies alors que le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a douché les espoirs de voir les tensions s'apaiser en affirmant que son pays allait 'riposter' à l'attaque iranienne.

Les tensions géopolitiques ont donc ressurgi, ainsi que les craintes de voir la Réserve fédérale ne réduire ses taux directeurs que par deux fois cette année (au lieu des six ou sept fois anticipées début 2024).

La dégradation des marchés obligataires US s'est amplifiée avec des chiffres des ventes de détail US ressorties au-delà des attentes : le '10 ans' a flambé de presque +15 points de base vers 4,64%... et le '2 ans' est venu flirter avec les 5,00% (4,999%).

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont augmenté de 0,7% en rythme séquentiel en mars, une progression supérieure aux attentes du marché, et en excluant le secteur automobile (véhicules et équipements), elles se sont même accrues de 1,1%.

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