Sensorion a annoncé de nouvelles données préliminaires prometteuses chez des primates non humains, issues de son programme de thérapie génique ciblant le gène codant pour l'otoferline (OTOF). Ces résultats concernent le premier des deux programmes précliniques menés dans le cadre d'un large partenariat de recherche avec l'Institut Pasteur (Paris). Le but de ce partenariat est de développer des thérapies géniques visant à corriger de manière efficace et sans danger des formes monogéniques de surdité héréditaire.

Sensorion rappelle avoir conclu un accord exclusif de est conclu avec l'unité Génétique et Physiologie de l'audition de l'Institut Pasteur, dirigée par le Prof. Christine Petit, dont le laboratoire a acquis au cours des 25 dernières années une expertise mondialement reconnue sur la physiologie et la physiopathologie moléculaires de l'audition, et a généré des données validant le développement de thérapies géniques potentielles.

L'accord accorde à Sensorion le droit exclusif d'obtenir la licence pleine et entière des droits de propriété intellectuelle pour le développement et la commercialisation de produits de thérapie génique issus de projets collaboratifs pour la restauration, le traitement et la prévention de troubles auditifs.

Le gouvernement français a accordé jusqu'à 9,7 millions d'euros au consortium Audinnove, composé notamment de l'Hôpital Necker-Enfants malades, l'Institut Pasteur et Sensorion, pour soutenir le développement du programme OTOF jusqu'aux essais cliniques chez l'humain.