Tarkett (-0,45% à 19,86 euros) a affiché un chiffre d’affaires de 624,5 millions d’euros au premier trimestre 2019, en progression de 10% à taux de change courants par rapport à la même période l’an dernier. La croissance organique ressort à 3,7%. L’intégration de Lexmark et des autres acquisitions 2018 ont apporté une contribution de 22 millions d’euros sur le trimestre. De plus, le chiffre d’affaires a bénéficié d’un effet de change positif de 14 millions d’euros, reposant principalement sur l’appréciation du dollar contre l’euro.

Par ailleurs, l'Ebitda ajusté s'élève à 35,8 millions, en hausse de 20,1%. La marge d'Ebitda ajusté est de 5,7% à comparer à 5,2% réalisée au premier trimestre 2018, soit une hausse de 50 points de base d'une année sur l'autre.

Mais Tarkett indique opérer dans des conditions de marché plus difficiles qu'en 2018.

"La priorité est mise sur l'augmentation de la productivité et l'optimisation du dispositif industriel, en vue d'améliorer la rentabilité", peut-on lire dans un communiqué. 

Tarkett va également continuer à gérer rigoureusement son besoin en fonds de roulement et ses investissements dans la perspective d'augmenter la génération de trésorerie pour se désendetter.

Par ailleurs, dans un environnement qui reste inflationniste, le groupe s'attend désormais à une hausse du coût de ses achats comprise entre 15 millions d'euros et 20 millions d'euros sur l'ensemble de l'année 2019, contre 15 millions d'euros attendus précédemment.

Les augmentations de prix de vente seront donc poursuivies avec pour objectif de compenser l'inflation des coûts d'achats sur l'ensemble de l'année.