Crossject a annoncé la levée de 14m€ de dettes pour financer son développement.
QUESTION DE FINANCEMENT

Le groupe a levé 14m€ de dette, sécurisant ainsi son financement avant les lancements de produits.

Nous apprécions l’absence de recours à des instruments dilutifs.

Comme nous avions retenu cette hypothèse, nous conservons en l’état nos estimations et notre valorisation.

Le potentiel de hausse du titre demeure très important.


ACTUALITÉ

Crossject a annoncé la levée de 14m€ de dettes pour financer son développement.


ANALYSE

Le groupe a annoncé avoir trouvé un accord avec ses banques partenaires historiques (Caisse d’Epargne et BNP) ainsi qu’avec la Société Générale et BPI pour lever 14m€ de dette avec des maturités comprises entre 5 et 10 ans. Cette nouvelle constitue un point positif, signifiant que le groupe peut désormais financer son développement en 2023, les premiers lancements de produits étant programmés pour cette année (utilisation en urgence) et alors que l’approbation du Midazolam sur le marché américain devrait probablement tomber courant 2023 ou en 2024.

La nouvelle confirme également la confiance des banques dans l’avenir du groupe et devrait éviter toute éventuelle nouvelle dilution. Enfin, elle est en ligne avec le discours de la direction dans lequel elle s’engage à éviter, dans la mesure du possible, tout recours à des instruments dilutifs pour financer la croissance. Notons en effet que, pour financer son développement, le groupe a régulièrement augmenté son nombre d’actions en circulation ces dernières années, passant de 8,8m en 2017 à 36,35m actuellement. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle dans la mesure où aucune dilution supplémentaire n’est à craindre pour les actionnaires.


IMPACT

Nous ne modifions pas nos estimations suite à cette nouvelle. En effet, nous anticipions d’ores et déjà un financement bancaire et non l’émission de nouveaux instruments dilutifs.