La Commission européenne a déclaré mardi qu'elle avait abandonné l'enquête sur la participation d'un fabricant de trains chinois à un appel d'offres bulgare pour des trains électriques, après que l'entreprise se soit retirée de l'appel d'offres.

Le mois dernier, les régulateurs antitrust de l'UE ont utilisé de nouvelles règles strictes pour ouvrir une enquête afin de déterminer si les subventions accordées au fabricant chinois de trains CRRC Qingdao Sifang Locomotive pouvaient lui conférer un avantage déloyal dans le cadre de l'appel d'offres.

Il s'agissait de la première enquête menée en vertu du règlement de l'UE sur les subventions étrangères, entré en vigueur en juillet pour tenter de mettre un terme aux subventions qui faussent la concurrence.

La Commission a déclaré dans un communiqué qu'elle prenait note du retrait de CRRC Qingdao Sifang Locomotive de l'appel d'offres bulgare à la suite de l'annonce d'une enquête approfondie au titre du règlement sur les subventions étrangères.

Elle a ajouté qu'à la suite de ce retrait, elle allait clore l'enquête.

"En quelques semaines seulement, notre première enquête au titre du règlement sur les subventions étrangères a déjà donné des résultats. Notre marché unique est ouvert aux entreprises qui sont vraiment compétitives et qui jouent franc jeu", a déclaré Thierry Breton, chef de l'industrie européenne, dans un communiqué.

L'appel d'offres, d'une valeur estimée à 610 millions d'euros (661 millions de dollars), porte sur 20 trains électriques "push-pull" et sur leur maintenance pendant 15 ans.

(1 $ = 0,9234 euros) (Reportage de Foo Yun Chee ; rédaction de GV De Clercq ; édition de Jonathan Oatis et Chizu Nomiyama)