(Alliance News) - Enel Spa a déclaré jeudi qu'elle avait clôturé l'année 2023 avec un bénéfice net doublé en glissement annuel, à 3,44 milliards d'euros contre 1,68 milliard d'euros un an plus tôt.

Le bénéfice net ordinaire a augmenté de 21% à 6,51 milliards d'euros, contre 5,39 milliards d'euros, et cette hausse est attribuable à la performance positive des opérations ordinaires et à la baisse de l'impact des intérêts minoritaires, qui ont plus que compensé l'augmentation des charges financières nettes due à l'évolution des taux d'intérêt du marché par rapport à l'année précédente, ainsi que la charge fiscale plus élevée attribuable à l'amélioration des résultats.

Les revenus ont diminué de 32 %, passant de 140,52 milliards d'EUR en 2022 à 95,57 milliards d'EUR. Cette évolution s'explique principalement par la baisse des prix de vente moyens dans un environnement caractérisé par une normalisation progressive du secteur de l'énergie par rapport à 2022, ainsi que par un périmètre de consolidation différent.

L'EBITDA a augmenté de 1,7 %, passant de 19,92 milliards d'EUR à 20,26 milliards d'EUR, tandis que l'EBITDA ordinaire a progressé de 12 %, passant de 19,68 milliards d'EUR à 21,97 milliards d'EUR. Cette augmentation est due au résultat positif des activités intégrées et de distribution, déduction faite des changements de périmètre et des transactions d'intendance par rapport à l'année précédente.

Le résultat d'exploitation s'est élevé à 10,83 milliards d'EUR, soit une baisse de 361 millions d'EUR ou de 3,2 % par rapport à l'année précédente. Les effets de la performance positive des opérations, compte tenu des divers éléments non ordinaires des deux années comparées, soulignés ci-dessus, n'ont que partiellement compensé la hausse des amortissements corporels et incorporels et des dépréciations enregistrées en 2023 par rapport à 2022.

La dette nette s'est établie à 60,16 milliards d'EUR, contre 60,66 milliards d'EUR à la fin de 2022, soit une baisse de 0,8 %. Les flux de trésorerie positifs générés par les opérations, la vente de certaines participations qui ne sont plus jugées stratégiques, les effets de l'émission d'obligations hybrides perpétuelles subordonnées non convertibles et la comptabilisation de subventions à l'appui des dépenses d'investissement ont plus que compensé les besoins générés par les dépenses d'investissement au cours de la période et le versement de dividendes. Le ratio de la dette nette sur l'EBITDA ordinaire est d'environ 2,7 fois, contre 3,1 fois à la fin de 2022.

Les dépenses d'investissement s'élèvent à 12,71 milliards d'euros, contre 14,35 milliards d'euros en 2022, soit une baisse de 11 %. Cette évolution s'explique par un périmètre de consolidation différent de celui de 2022, ainsi que par la concentration des investissements sur le développement des réseaux de distribution et des capacités renouvelables, principalement en Europe.

Le dividende total proposé pour l'année 2023 est de 0,43 euro par action - dont 0,215 euro par action a déjà été versé sous forme d'acompte sur dividende en janvier -, en hausse de 7,5 % par rapport au dividende total de 0,40 euro par action reconnu pour l'année 2022.

Enel a confirmé les objectifs présentés en novembre, réitérant ses attentes de 22,1-22,8 milliards d'euros pour l'Ebitda ordinaire pour 2 024 et un bénéfice net ordinaire de 6,6-6,8 milliards d'euros.

L'action Enel a clôturé jeudi en baisse de 0,5 % à 6,07 EUR par action.

Par Giuseppe Fabio Ciccomascolo, journaliste senior d'Alliance News

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