Ocuphire Pharma, Inc. a annoncé que les données cliniques de son essai ZETA-1 à l'échelle de la personne évaluant APX3330 dans la rétinopathie diabétique (RD) ont été présentées lors de la 21e conférence annuelle Angiogenesis, Exudation, and Degeneration 2024, qui s'est déroulée virtuellement le samedi 3 février 2024. La présentation, intitulée APX3330 Oral Treatment to Slow the Progression of Diabetic Retinopathy Using a Binocular DRSS Severity Scale as a Registrational Endpoint, a été donnée par Veeral Sheth, M.D., M.B.A., spécialiste de la rétine à l'University Retina et professeur adjoint clinique à l'Université de l'Illinois. Points forts de la présentation Le Dr Sheth a passé en revue le paradigme actuel du traitement de la rétinopathie diabétique. La majorité des patients diagnostiqués présentent une rétinopathie diabétique non proliférante (NPDR), mais il existe une forte probabilité de progression vers une rétinopathie diabétique proliférante (PDR) au fil du temps.

La plupart des médecins adoptent une approche "attendre et surveiller" pour la NPDR. Une intervention précoce reste donc un important besoin non satisfait. ZETA-1 était un essai de phase 2 de l'APX3330 oral dans la rétinopathie diabétique. Il s'agissait d'un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, auquel ont participé 103 sujets.

Les premiers résultats ont été annoncés par Ocuphire en janvier 2023. En novembre, une réunion de fin de phase 2 a été annoncée avec un accord sur le critère principal de la phase 3, à savoir l'aggravation de 3 étapes sur une échelle binoculaire de 17 étapes utilisant l'échelle de gravité de la rétinopathie diabétique (DRSS). L'analyse des résultats de la phase 2 de ZETA-1 utilisant l'échelle de niveau personnel a montré que seuls 5 % des sujets traités par APX3330 présentaient une aggravation cliniquement significative = 3 étapes de la DRSS à la semaine 24 sur cette échelle binoculaire de niveau personnel, contre 13 % des patients sous placebo (p = 0,18). APX3330 a montré une sécurité et une tolérabilité favorables chez les patients diabétiques qui ont continué à prendre leurs médicaments pendant toute la durée de l'étude pour gérer leurs comorbidités diabétiques.