Zurich (awp) - Le géant pharmaceutique et du diagnostic Roche revendique lundi le succès pour l'heure non quantifié d'une étude clinique avancée évaluant une combinaison de son nouvel anticancéreux Columvi (glofitamab) contre le lymphome B diffus à grandes cellules (LBDGC) récidivant ou résistant. Les résultats du programme Starglo seront soumis aux autorités sanitaires et détaillés à l'occasion d'un prochain congrès médical.

Les patients préalablement traités et inéligibles pour une transplantation de cellules souches traités avec le Columvi en plus d'un mélange de gemcitabine et d'oxaliplatine (Gemox) ont survécu dans le cadre de cette étude plus longtemps que ceux sous Mabthera/Rituxan (rituximab) et Gemox, indique un communiqué diffusé. Le programme n'a pas soulevé de nouvelles interrogations quant à l'innocuité de la combinaison, par rapport aux effets secondaires connus de ses différentes composantes.

Le Columvi est homologué en monothérapie depuis l'été dernier des deux côtés de l'Atlantique.

Sur la base d'un prix sortie d'usine de 70'000 dollars et de quelque 16'000 patients à traiter annuellement entre les Etats-Unis et les principaux pays européens, Marcel Brand calcule pour le compte de la Banque cantonale de Zurich (ZKB) que le marché potentiel représente 1,1 milliard de francs suisses, voire entre 1,5 et 1,8 milliard à l'échelle de la planète. L'analyste souligne toutefois que le Columvi devra partager cette manne avec l'epcoritamab du concurrent chicagolais Abbvie, ainsi qu'avec les thérapies cellulaires CAR-T.

La nouvelle n'inspirait guère les détenteurs de capitaux et le bon de jouissance Roche se repliait vers 10h22 de 0,5% à 223,90 francs suisses, en pénultième position d'un SMI en hausse de 0,06%.

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