Dans un communiqué, l'entreprise parle également de retards dans l'intégration d'avions dans sa flotte et d'un nombre élevé d'"incidents de maintenance".

Dans un communiqué, Karsten Balke, président du directoire de Germania, précise que la compagnie n'a pas été en mesure de couvrir ses besoins de financement à court terme.

Germania, qui se distinguait de ses concurrents à bas coûts en proposant encore des prestations gratuites (20 kilos de bagages, boissons non alcoolisées et encas à bord), est la dernière entreprise du secteur à mettre la clef sous la porte.

Ryanair, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés et numéro un du "low cost", a récemment déclaré que la guerre des prix allait contraindre ses concurrents déficitaires à trouver un repreneur ou à cesser leurs activités, prévoyant une consolidation au cours des 12 à 18 prochains mois.

Germania a invité ses clients ayant réservé leur vol via des tour-opérateurs à prendre contact avec ses derniers pour trouver une solution alternative.

"Pour les passagers qui ont réservé directement auprès de Germania, il n'existe malheureusement pas la possibilité de solliciter un transporteur de substitution", poursuit la compagnie.

Selon le site de cette dernière, elle transportait plus de quatre millions de passagers par an avec une flotte de 37 avions.

Air Berlin, qui était la deuxième compagnie aérienne allemande derrière Lufthansa avec 30 millions de passagers transportés, a fait faillite en août 2017.

(Thomas Seythal, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Lufthansa Group, Air Berlin Plc, Ryanair Holdings plc