Dans le secteur des biotechnologiques, deux éléments sont étroitement surveillés par les investisseurs : les accords de développement avec des grands laboratoires et la position de trésorerie.
Concernant le premier point, Transgene (contrôlé par la famille Mérieux) a annoncé début mars un accord avec Novartis pour le développement du TG4010, un traitement expérimental contre le cancer du poumon 'non à petites cellules'. Cette annonce ou ses termes n’ont pas séduit les investisseurs qui ont fait chuter les cours de l’action. Concernant le second point, le groupe a dévoilé un projet d’augmentation de capital visant à lever 150 millions d’euros afin de financer son développement. Plus récemment, la société a présenté ses chiffres trimestriels, plus précisément sa consommation de trésorerie qui est ressortie en nette hausse, suscitant là encore la déception des marchés et la baisse du titre.

Mais cette baisse reste contenue ou plutôt soutenue par un support hebdomadaire très pertinent depuis un an à 15,75 EUR. Le groupe doit par ailleurs, selon les termes du contrat, recevoir fin avril le paiement de 7,3 millions d'euros de la part Novartis.
Graphiquement, la tendance de fond est durement mise à l’épreuve depuis que le titre s’est enfoncé sous ses moyennes à 20 et 50 semaines. Il reste un soutien de taille à la tendance de fond : le support des 15,76 EUR que l’on retrouve en mai et novembre dernier et qui correspond également à un retracement de 50% de la hausse de 2008/2010. Le support est-il suffisamment argumenté ?
A en croire la reprise des indicateurs et oscillateurs, on peut le penser. Néanmoins, on attendra confirmation de ces bonnes dispositions et notamment un dépassement des 17 EUR pour jouer ce scénario et viser le comblement du gap à 18 EUR puis la moyenne à 50 jours à 18,5 EUR. Il ne faudra pas insister en cas d’enfoncement des 15,65 EUR, la baisse aurait alors quelques raisons de s’accélérer.