Les analystes ont déclaré que ses premiers commentaires seraient essentiels pour comprendre ses plans économiques, certains craignant un changement vers une politique plus lâche en Argentine, un important producteur de céréales et le plus grand débiteur du Fonds monétaire international (FMI).

Voici quelques-uns des commentaires publics de Mme Batakis sur l'économie, tirés d'interviews et de médias sociaux, la plupart ayant été faits depuis son entrée en fonction.

INFLATION

"(L'inflation) est le grand défi du gouvernement car elle ronge la vie des Argentins."

"Nous n'allons pas réduire l'inflation à un chiffre à court terme. Ce serait également très naïf."

TAUX DE CHANGE

"Quand on regarde le taux de change multilatéral, ce que nous constatons, c'est que l'Argentine est aux niveaux qu'elle doit avoir. Nous ne pouvons pas perdre notre compétitivité, c'est vrai."

FMI DEAL

"En tant qu'Argentins, nous avons décidé de nous mettre d'accord sur cet accord et nous devons nous y conformer, nous devons suivre les objectifs."

"Dans chaque révision des objectifs trimestriels, il y aura sûrement aussi des modifications, parce que le monde change constamment... mais aujourd'hui plus que jamais à cause de la guerre (en Ukraine)."

DÉFICIT FISCAL

"Je crois en l'équilibre fiscal et je pense que nous devons avancer dans cette direction. Et bien sûr avec la libération de toutes les forces productives de notre pays pour obtenir de véritables emplois et plus d'exportations."

"Nous devons améliorer encore plus notre administration fiscale, être très précis dans la manière de collecter."

"Nous ne voulons en aucun cas augmenter la charge fiscale de ceux qui paient déjà des impôts, mais nous avons besoin que l'espace productif soit élargi pour que l'espace fiscal soit élargi."

SUBVENTIONS À L'ÉNERGIE

"Nous devons aller rapidement de l'avant avec la réduction des subventions et avec un programme qui assure la protection de ceux qui ont le plus besoin de ces subventions."

PAUVRETÉ

"Il n'y a pas de pauvreté digne. C'est la pauvreté, et elle doit être combattue", a-t-elle écrit dans un post de 2019 épinglé sur Twitter. "Elle est combattue avec un État qui planifie et intervient, et avec une société qui la fixe comme objectif social."