Pétrole : Les prix pétroliers ont encore fait les montagnes russes la semaine dernière. Les pays membres de l'Union européenne se sont enfin mis d'accord sur une interdiction du pétrole russe, une interdiction toutefois limitée puisqu'elle ne concerne que les importations par voie maritime. Les oléoducs ne sont pas visés, un compromis qui permet de gagner du temps pour gérer les problématiques de la dépendance des pays d'Europe centrale au pétrole russe. En parallèle, l'OPEP+, qui a tenu une réunion cette semaine, a décidé d'augmenter sa production un peu plus que prévu en juillet et en août (648 millions de barils par jour en plus, au lieu de 432 millions de hausse sur les mois précédents). Toutefois, dans la mesure où la plupart des membres parviennent difficilement à atteindre leurs quotas de production, il est difficile d'envisager une augmentation significative de la production de l'OPEP+ dans les prochains mois, d'autant plus si la production russe recule. Au niveau des prix, Brent se négocie à proximité de 120 USD le baril tandis que la référence américaine, le WTI, s'échange autour de 119 USD.

Métaux
 : La Chine continue à souffler le chaud et le froid sur les prix des métaux. En dévoilant un nouveau plan de soutien ciblant les énergies renouvelables, Pékin a stimulé les cours des métaux particulièrement sensibles à cette thématique, comme le nickel et l'étain. Ces derniers s'échangent à respectivement 27710 et 35250 USD à Londres. Le cuivre a également pris de la hauteur à 9455 USD la tonne métrique. Concernant les métaux précieux, l'or et l'argent peinent à rebondir et se négocient respectivement à 1852 et 22.2 USD.

Produits agricoles
 : Le prix du blé a fortement reculé à Chicago à 1080 cents le boisseau. Le retour sur les marchés internationaux d'une partie de l'offre ukrainienne, qui transite par la mer Noire change la donne à court terme et pourrait atténuer les pénuries d'approvisionnement dans le monde. Toutefois, cette reprise des expéditions demeure encore fragile et devra être pérennisée par un accord avec la Russie qui devra s'engager à assurer un accès sécurisé aux ports ukrainiens.