Alector, Inc. a annoncé que le premier patient a été traité dans le cadre de PROGRESS-AD, l'essai clinique mondial de phase 2 portant sur l'AL101/GSK4527226 chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce, y compris les troubles cognitifs légers et la démence légère due à la maladie d'Alzheimer. AL101 est un anticorps monoclonal humain expérimental conçu pour bloquer et réguler à la baisse le récepteur de la sortiline afin d'augmenter le niveau de progranuline dans le cerveau d'une manière similaire au latozinemab expérimental, mais avec des propriétés pharmacocinétiques (PK) et pharmacodynamiques (PD) différentes. Alector et GSK développent et commercialisent conjointement AL101 pour le traitement potentiel de maladies neurodégénératives plus répandues, y compris la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.

PROGRESS-AD est un essai clinique de phase 2 randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, portant sur l'AL101 et recrutant environ 282 patients atteints de la maladie d'Alzheimer au stade précoce dans plusieurs sites à travers le monde. L'étude, d'une durée de 76 semaines, est conçue pour évaluer l'innocuité et l'efficacité de deux doses d'AL101 par rapport à un placebo. Les participants seront randomisés dans l'un des trois groupes de traitement, recevant AL101 ou un placebo par voie intraveineuse.

Le critère d'évaluation principal de l'étude est la progression de la maladie telle que mesurée par le Clinical Dementia Rating Sum of Boxes (CDR®-SB). Le CDR-SB est un instrument validé qui permet de suivre la progression des troubles cognitifs dans différentes catégories. L'essai utilise également d'autres évaluations cliniques et fonctionnelles.

L'étude de phase 1 d'AL101 était une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, menée sur 88 volontaires sains qui ont reçu une ou plusieurs doses d'AL101 administrées par voie intraveineuse (IV) ou sous-cutanée (SC). L'étude a montré que l'AL101 était généralement bien toléré et qu'il augmentait les niveaux de progranuline (PGRN) dans le plasma et le liquide céphalo-rachidien (LCR) de manière dose-dépendante. Les résultats de l'étude ont démontré que le profil pharmacocinétique et pharmacodynamique soutenait la progression vers les essais cliniques de phase 2 pour les maladies neurodégénératives les plus répandues, telles que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.